du soleil au port

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Le vent sifflait à toute allure à mes oreilles,mes cheveux étaient plaqué en arrière par l'odeur des fleurs et du sel marin tout proche.Les rayons du soleil caressait mon visage alors que le bruit constant du marché me portait comme une acclamation.

-Bonjour madame Teresa !

-Jack ! *Dit la vieille dame avant de me lancer un grand panier d'osier.

-Dit a ton père de ne pas se jetter sur le pain blanc,et ne court pas comme ça,tu va tomber avec toutes tes courses !

Je lui lança une petite bourse de tissu recousue qu'elle attrapa au vol et continua ma course efreinée,le sourire ne me quittait pas alors que je fermais le panier comme je pouvais.

-Jack ! Ici gamin ! Attrape-!

Je tourna la tête et sauta pour attraper un sac de toile assez lourd et lancer une autres petite bourse de tissu vers l'homme souriant qui m'avais hélé.

-Merci m'sieur Georges !

-Et passe le bonjour à ton père !

-J'y pense !

Ne voulant pas perdre ma vitesse je fis un magnifique dérapage au coin de la rue pavée et sauta les deux pieds sur une rampe de fer le long d'un escalier.Tenant fermement mon butin dans mes mains je continua de courir.
Je voyais déjà le port et,par dessus les murailles et les beaux bâtiments couleur sable aux toits oranges,l'océan atlantique.

D'un bond je monta sur un muret surplombant la foule,pas le temps d'être coincé là dedans,je n'ai pas fini ma course !
Arrivé sur une petite place au centre de laquelle se trouvait la statue d'un cavalier,je tourna dans une ruelle où les murs des maisons étaient couverts de lierres grimpant aux fleurs rouges  et de petites brasserie faiblement éclairées.

-Jack ! T'aurais pas oublier un truc par asard ?

-Jean-Pierre ! Désolé j'ai pas trop le temps de parler je dois me dépêcher-!

-Alors prend ça,ne me paye pas c'est cadeau,Aller file !

Je pris le petit panier avec ce qui me restait de place dans les mains et cria un merci en redémarrant ma course toujours plus vite.Les passants se poussaient sur le côté ou criait,outré d'être presque bousculer.Seul les marchands me faisait un signe de la main ou me criait un bonjour quand je passait,comme une furie dans la foule.

La route principale du marché n'était pas très droite mais assez large que pour laisser passer les calèches et les hordes de gens faisant leur emplettes.Au détour d'une ruelle,une cheval tirant une calèche de pain failli me foncé dedans.Le cavalier cria alors que je glissais sous le cheval et sauta sur mes pieds,ne voulant pas arrêté ma course.

La route principale commençait à se fondre dans le reste de la ville alors que je pris un chemin de pavé,descendant vers les premiers canaux du port.Le chemin,qui était encore noir de monde quelques mètres plus haut,était maintenant totalement vide à l'exception de quelque rares passants habitants là.

A la fin de la rue,je glissa sur la rampe d'un court escalier et longa l'eau jusqu'aux emplacement des bateaux.leur voiles étaient de toute les couleurs et le coucher de soleil naissant donnait à l'endroit un air chaud,doux et rassurant.

J'arreta de courir et commença à marcher le long de l'étroit chemin de pavé couleur sable,un peu humide dut à sa proximité avec l'eau.Mon souffle était court et des tâches couraient devant mes yeux,mais la marche devant ce paysage me calmait bien vite en me rendant ce souffle marin que j'aimais tant...

Les terres d'EvoriaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant