CAPTIVE~1. Insoumise

3.

( La musique en média est "BEAUTIFUL" de ANNE-MARIE)

CAMILLA PDV

MARDI.
Nous étions dans la vieille Citroën de mon père en direction de ladite demeure du patron de mon père, Monsieur Ramirez. J'étais finalement venue ( de force) avec lui. Il parle en espérant que je lui réponde et discute avec lui comme si de rien était. Pff, et puis quoi encore ? Je l'ignore royalement et regarde le paysage par la vitre de ma portière. Le ciel est sublime ce soir. Vraiment. Doucement, je me laisse bercer par le doux ronronnement de la voiture et ma contemplation du ciel étoilé.

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Nous nous garons devant une gigantesque maison, au milieu des bois. Elle n'était éclairée que par la lueur de la lune. Juste SUBLIME.

     - Au fait, Cam; commence mon père; je sais que tu ne voulais pas venir mais je suis heureux que tu sois là.
      Bah voyons... Comme si j'avais le choix.
Puis il chuchote en espérant que je ne l'entende pas :

      - Tu ressemble tellement à ta mère.

Faux.
Je ne ressemble pas du tout à ma mère. Je descends de la voiture et il m'imite. Je ne comprends pas sa phrase. Je ne ressemble aucunement à ma mère. On disait même que j'étais trop différente d'elle.
  Il se dirige vers l'entrée et je le suit. Celle-ci est bloquée par deux hommes armés qui s'écartent pour nous laisser passer. Il doivent sûrement reconnaître mon père.
  L'intérieur est encore plus beau. Le hall est somptueux avec un grand canapé en U face à une gigantesque télévision. Plus loin se trouve un piano et un buffet sur lequel trône quelques photos. Le hall possède deux escaliers qui se rejoignent à l'étage du dessus. La salle est simplement lumineuse et sophistiquée grâce aux lustres et au contraste blanc sur noir.
Un homme en costume gris déboule dans le hall et se dirige vers nous. De ses cheveux noirs bien taillés à sa démarche assurée, il m'est tout de suite imposant.

      -  Monsieur Romano; dit-il en s'adressant à mon père ; mademoiselle ; en se tournant vers moi; Bien le bonsoir. Monsieur voudrait vous voir Monsieur Romano.

Mon père fait un signe à mon attention puis s'en va avec l'homme. Et voilà je venu pour rester seule.

   Je décide d'explorer un peu les lieux. C'est grand je risque de me perdre. Mais bon j'ai la soirée pour ça. Je trouve une grande bibliothèque. Elle regroupe des livres de tout genre mais je remarque l'un de mes livres préférés : orgueils et préjugés de JANE AUSTEN. J'hésite à le lire puis lorsque je me décide une voix me coupe dans mon élan :

     - Je vous dérange ?