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( La musique en média est «  DIS- MOI » de DADJU )

JULIÁN PDV

Je n'aurais pas dû la déranger. Ses yeux écarquillés, signe qu'elle est surprise, sont d'un bleu clair comme un ciel ensoleillé. Elle est encore plus belle que sur les photos. Elle a l'air étonnée dans un premier temps mais elle prends un air confus.

- Non, mais je vous prie de m'excuser. Me dit-elle.

Tout doucement, je m'approche d'elle, prends le livre qu'elle voulait lire et le lui tends.

- Ne vous excusez pas, voyez-vous je ne suis même pas sûre de les avoir tous lu.

Je la regarde dans les yeux, Bleu sur Vert. Son regard je ne pu m'en détacher. Elle est si belle. Je lui tend le livre en attendant qu'elle le prenne c'est qu'elle ne fait pas.
Elle finit par le prendre en me lançant un sourire à illuminer la Tour Eiffel.
Si Pour un Livres tu me lance un sourire à liquéfier l'Alaska alors que me donnerais-tu pour tous les grandes bibliothèques du monde ?

- Merci. me chuchote t-elle.

Et sa voix, je l'imagine chanter ou même crier ou hurler...
Faut que j'm'éloigne.

- Gardez-le.

Soudain sa mine se fait grave.

- Je ne peux pas accepter, c'est trop.
- Je vous en prie,gardez-le, je ne les ai même pas lu et je ne suis pas sûre de les lire.
- alors pourquoi sont-ils là ?
- c'était à la bibliothèque de ma mère. Elle aimait lire et c'est elle qui l'a remplie.
- Est-elle... ?
- Ne plombez pas l'ambiance, je vous prie, Mais permettez-moi de vous faire visiter ma demeure ?
- Je... ( elle hésite) j'en serai ravie.
- Alors vous le prenez ce livre ?

Elle hésite puis me surprends en reposant le livre à sa place en ne lâchant pas des yeux.

- Je vous suis. Dit-elle en faisant allusion à ma proposition.

Aucune fille ne m'a jamais tenu tête et elle apparaît telle une fleur et chamboule tout ? Mais bizarrement ça me plait.

Me voici, pour la première fois en train de me promener avec une fille dans mon jardin. Je le contemple à la dérobée. Elle est aussi jolie de profil mais sa démarche a changé. Elle boîte un peu.

- Vous avez mal ? Je lui demande.
- Ce sont juste mes talons qui...

Pas le temps pour elle de terminer sa phrase. Je la tiens dans mes bras. J'avance difficilement. Pas qu'elle est lourde. Mais la proximité, son parfum, ses yeux bleus écarquillés de surprise, ses lèvres roses pulpeuses dont j'essaie de ne pas m'attarder. Je m'approche de sa bouche, histoire de la faire marcher. Je m'approche de sa bouche et son souffle se coupe brusquement lorsque mes lèvres ne sont qu'à un centimètre des siennes.

CAPTIVE~1. Insoumise Où les histoires vivent. Découvrez maintenant