Juste un conte de fée 2

Chapitre 3 : Nouvelle école, nouveaux amis

Le réveille sonna sept heure. La femme se réveilla et vit la clair lumière du jour pénétrer dans sa chambre qu'elle partageait avec son mari.

« Il est temps d'emmener les enfants à leur nouvelle école » se dit elle.
Elle réveilla son mari pour qu'il l'aide à préparer les enfants.
Pendant qu'elle les préparait, Nabilla gardait toujours le sourire même si il savait que la situation était difficile pour tout le monde.
Elle aurait vraiment aimer que ça se passe autrement. Elle alla voir sa fille, Aïcha.

- Aïcha, ton père à fini de s'occuper de toi ?
- Oui. J'ai bientôt fini.
- Votre père ne va plus tarder à vous conduire à l'école. Tu dois être prête dans dix minutes.
- Oui heu maman ?
- Qu-est ce qu'il y a ?
- Heu bah... Non rien enfaite.
- Tu es sûr ? Si t'as quelque chose à dire il faut que tu me le dise.
- Nan c'est bon.

Après avoir ramené les enfants à l'école, la journée s'enchaîna et il fut 14H30.

L'après midi à l'école de Nassim et Aïcha...

- 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30 ! Pfiouu ! C'est vraiment épuisant la corde à sauter. Bon rappelle moi pourquoi vous avez déménager toi et tes parents ? Demande la fille en reprenant la corde à sauter. 31, 32, 33, 34, 35...
- On a vu tomber un corps tombé du plafond dans notre ancien appartement.
- C'est peut être les voisins d'en haut qui ont tuer quelqu'un.
- Personne habiter au dessus de nous. Explique Aïcha à la fille.

D'ailleurs, celle-ci s'arrêta de sauter à la corde.

- Oh je sais, ça ferait un super film d'horreurs ça. Un corps étranger qui tombe du ciel dans un appartement en pleine tempête. Quel titre est-ce qu'on pourrait lui donner...
- Arrête Annie ce n'est pas drôle.
- C'est bon c'est bon... et la police ? Vous êtes partis les voir ?

Aïcha baissa la tête. Comment expliquer à sa nouvelle amie que la police n'avait rien trouvée ? Annie allait croire que toute cette histoire était inventée. Mais Annie lui prit le bras.

- Ce n'est pas grave tu n'es pas obligé de me répondre. En se remettant à faire de la corde à sauter. 40, 41, 42, 43, 44, 45...
- ... Tu sais quoi ?
- 47, 48, 49... non, quoi ? 51, 52, 53, 54...
- Tu aimerais savoir la suite du « film d'horreur » ?
- Oui carrément ! 57, 58, 59...
- Alors accroche toi.
- Et soixante ! Pfiouu ! Ok.
- Et bien hier la veille, on s'est tous couché à t la nuit, j'ai entendu une mélodie jouer de la musique alors je me suis levée et je suis descendu pour voir. En fait, les propriétaires avaient oublié leur vielle machine à disque et c'est elle qui jouait. J'ai vu maman immobile devant le disque qui tournait.
- La machine n'était pas cassé ?
- Si. C'est ça qui était bizarre.
- Ta maman elle a dit quoi ?
- Elle ne m'a pas vu. Je suis retourné me coucher.

Annie réfléchit quelques instants.

- Et la musique c'était quoi ? Une berceuse flippante comme dans les films d'horreurs ?
- J'en ai déjà regardé un avec mon père... J'ai pas dormis pendant trois jours mais je sais que si je le regarde là maintenant je n'aurai plus peur du tout ! C'est sûr.
- (*rire) Nan c'était plutôt une comptine. C'était un monsieur qui chantait.
- Ah bon ? Qu'est qu'il disait ?
- Je crois qu'il parlait de trois hommes aventuriers. Un homme tout bleu qui cour dans la forêt, un homme rouge qui tombe et échoue et un aventurier jaune qui réussit. Il plante son drapeau dans la montagne et le vainqueur est juste derrière nous.

Annie regarda derrière elle.

- Nan, dans la chanson ! Se moqua Aïcha.
- Ah je suis bête !  Quel drôle de paroles pour une comptine quand même. Mais Aïcha dans la chanson il a bien dit un homme rouge qui tombe. Et un homme rouge et tombé dans ton appartement. Brr ça me donne des frissons.
- Je pense que c'est une coïncidence.
- Il n'y a jamais de coïncidence dans les films d'horreurs. Chuchota Annie assez fort pour que Aïcha l'entende. Et si... et si nous deux on enquêtait sur toutes les bizarreries qui se sont passé ?
- Sur le corps ?
- Sur tout ! Ahh je sais j'ai trop d'idées ! Il faut qu'on trouve un nom d'équipe mais pas n'importe lequel. Un ou les gens en trembleraient rien qu'en l'entendant. On va être des enquêtrices ! Il faudra que je retrouve ma tenu de détective avec ma loupe, mon carnet et mon stylo magique. On va être de superbes enquêtrices ! Plus efficace que la police.
- Tu as dis stylo magique ?
- Oui. Car il s'écrit avec de l'encre invisible qui peut se voir qu'avec une lumière particulière.

Aïcha sourit. Sa faisait beaucoup d'informations d'un seul coup. Mais elle aimait le fait d'être une enquêteuse.

- Qu'est ce que t'en penses ? Demanda Annie en s'arrêtant pour de bon de jouer avec la corde.
- J'en penses que c'est une chouette idée.
- Tiens tu sais ce que tu va faire Aïcha ?
- Nan.
- Tu va devoir découvrir qui est le chanteur de la comptine. Et moi, j'irai taper son nom sur internet et on saura de qui il s'agit !
- On ne sais toujours pas qui à réparer la machine à disque.
- Je crois qu'on le saura pas maintenant. Mais je le note à faire pour plus tard.

                                       ***

À la maison d'Aïcha...

- Ibrahim est-ce que toi tu me crois ? Demande la femme.
- Bien sûr. Tu ne mens jamais.
- Tout ce qui se passe est bizarre. D'abord ce corps qui tombe pendant l'orage, la police qui ne retrouve rien, et maintenant le gramophone cassé qui s'allume tout seul en pleine nuit !
- Tu veux qu'on le jette ?

Elle regarda la machine qu'elle avait tant essayer de faire marcher aujourd'hui.

- Oui s'il te plaît... Pourquoi ça nous arrive à nous ? Est-ce qu'on serait maudit ?
- Non... non. Bien sûr qu'on est pas maudit Nabilla. Je ne peux pas dire que tout va rentrer dans l'ordre parce que je ne comprend pas non plus mais... ( il marque une pose ) évitons de montrer ce qui se passe au enfants. Ils ont assez souffert.
- Tu as raison. Ne jetons pas que la machine à disque mais aussi tout ce qu'ils ont laissé. Je vais essayer de contacter les anciens propriétaires pour obtenir un rendez-vous.
- Sage décision, je vais écrire pour témoigner se qu'il se passe ici sur Facebook. Peut-être que d'autres personnes auraient le même problème que nous ou pourraient nous aider.

Elle acquiesça. Est-ce que tout allait rentrer dans l'ordre ? Avec un cadavre avec la peau râpé en liberté ? Pas sûr...

FIN CHAP 3