Chapitre 2 : Le gramophone dans la nouvelle maison

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Quelques heures s'étaient déjà écroulées depuis cette misérable aventure.
Les enfants casé dans des chambres de l'hôpital dormaient depuis déjà deux heures environ.
La femme était toujours assise dans le couloir lorsque qu'un homme avec une moustache couru vers sa direction en criant son nom.

- Nabilla !

Elle se leva d'un vont.

- Ibrahim !

Ils se firent un câlin.

- Où sont les enfants ?

Elle pointa la chambre avec la porte ouverte où les deux s'étaient endormis.

- Mon Dieu, dit leur père en s'assoupissant.

Elle s'assit inquiète à côté de lui.  Il lui prit son poignet. Embrassa le dos de sa main et la mit sur son cou.

- Qu'est- ce qu'on va faire ? Lui demande t-elle.
- Il faut qu'on appelle la police. Mais il faut aussi qu'on retourne à la maison pour voir si...
- Nan Ibrahim ! Je ne veux pas retourner à la maison et je n'emmènerai pas nos enfants là-bas. Ce que j'ai vu c'est... c'était... un corps tout rouge et plein de sang, dont on ne pouvait pas identifier le visage. Partout du sang de la tête au pied, comme si toute sa peau avait été arrachée, râpée, je ne veux même pas y penser.

Elle mit ses mains sur son visage, et son mari la prend dans ses bras pour la calmer.

- Chérie, tu tremble encore. Tu as dis que cette chose... où se quelqu'un était tombé du plafond c'est ça ?

Elle acquiesça de la tête.
Il soupira et posa également sa tête contre le mur.

Le lendemain matin...

Tout les quatre dans la voiture, malgré le froid il ne pleuvait pas. Le couple avait décidé d'aller à la police pour leur raconter ce qu'il s'était passé et acheté une nouvelle maison avec leur économies. Après s'être rendu à la police, des officiers ont informé que des patrouilles se rendaient à leur ancien appartement et qu'ils devraient passer plusieurs interrogatoires à propos de ça. Actuellement au poste de police depuis quatre heures, la famille attendait les nouvelles, inquiets de ce qui pourrait arriver.

- La famille Barakatt ? Dit un policier en arrivant.

Ibrahim et sa femme se relevèrent.

- Nous avons fini de fouiller l'appartement. Continua t-il.

Il rangea son stylo dans une de ses poches.

- Aucun corps n'a été retrouver et pas de choses  étranges non plus.
- Impossible ! Le coupa Nabilla. Je l'ai vu et... mes enfants l'ont aussi vu ! Ils peuvent vous dire ce qu'il s'est passé. Il y a dû avoir du sang qui s'est répandu sur le sol !

L'officier hocha la tête d'un signe négatif.

- Et bien la seule chose que nous avons vu et qu'une partie de plafond à échoué mais vu les circonstances d'hier soir, dit-il en parlant de la forte tempête, vous n'aurez probablement pas de problème avec l'assurance. Mais en ce qui concerne le corps rien du tout.
- Impossible, chuchota-t-elle en s'asseyant. Qu'est ce que vous aller faire ?
- La vrai question est qu'est ce que VOUS allez faire ? Parce que vous allez devoir rentrer chez vous un jour où...
- Nous allons déménager. Le coupa le mari de Nabilla. Les déménageurs doivent déjà être en route pour ramener nos bagages.
- Très bien, dit l'officier avant de s'en allé.

Après quelques minutes passées, la famille était déjà de nouveau dans la voiture.
Nabilla, côté passager regardait la vitre en se demandant pourquoi tout cela leur était arrivé.
Ibrahim, qui était au volant posa sa main sur celle de sa femme et lui sourit malgré tout ça. Ce qu'elle fit en retour.
Ils arrivèrent devant leur nouvelle maison et les enfants pleins de surprises, se précipitèrent pour savoir qui aura quelle chambre.
Ce nouveau foyer était déjà plus grand.

Juste un conte de fée 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant