Pendant les années 1980, la condition des femmes n'était pas la meilleure... Alors, pour éviter les réflexions sexistes, Noémie, une jeune française, va se retrouver à se travestir pour pouvoir rejoindre les Crusaders et partir abattre Dio, en Égypt...
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PDV : Noémie
-Excusez nous, vous pourrez prendre ce bébé ?
Me demanda une vielle dame en tirant mon T-shirt bleu.
En effet, elle tenait un petit berceau où se trouvait un humain miniature qui n'arrêtait pas de pleurer.
-Ce n'est pas le votre ?
-Non, une dame est venue hier avec lui mais est reparti en le laissant. Je doute qu'elle vienne le chercher. Vous deviez peut être l'emmener dans une grande ville avec le grand appareil que vous avez là !
Elle pointa du doigt M. Joestar à côté de l'avion qu'il venait d'acheter. Il en était visiblement fier.
-Je vais lui demander si c'est possible, mais entre nous, il sait bien s'occuper des enfants, je pense qu'il sera d'accord ! Lui chuchotais-je cette dernière phrase qui lui fit pouffer de rire.
M. Joestar était un peu comme un père pour nous tous, on pouvait compter sur lui sans soucis.
-Hum... Je ne vois pas d'inconvénients. Si il faut juste l'emmener dans la ville d'à côté, alors c'est d'accord. Lui répondit Joseph après avoir réfléchi.
La vielle femme lui sourit chaleureusement et nous invita à prendre le berceau.
Je l'installa sur le siège du millieu et demanda aux garçons de se mettre sur les côtés pour le garder.
J'allais devoir me mettre parterre mais ce n'était pas bien grave...
Étrangement, Kakyoin semblait dérangé par l'enfant et n'accepta, qu'à contre cœur, de s'en occuper...
Ce n'est qu'après avoir décoller qu'une odeur des moins agréables vienne titiller nos narines.
-Holy shit, Kakyoin, tu peux lui changer la couche ? Réclama l'américain qui conduisait.
Je pouffa de rire, en pensant que c'était à lui de s'en occuper.
C'est donc, contre son gré, qu'il accepta de s'en occuper.
Après s'être débarrassé de l'odeur désagréable, le chemin se passa sans encombres jusqu'à ce que Kakyoin, après s'être endormi, bougea excessivement rapidement et agressivement ses jambes ce qui déconcentrait M. Joestar.
-Est ce que quelqu'un peut le réveiller s'il vous plaît ? Demanda, en panique, le plus âgé.
-J'essaie mais... Se plaignait Polnareff.
-Kakyoin ! Allô ! Lui criais-je à mon tour, sans succès.
-Eh Grand-père, la route ! Regarde la route ! Prévint Jotaro, en beuglant sur son grand-père.
