Pendant les années 1980, la condition des femmes n'était pas la meilleure... Alors, pour éviter les réflexions sexistes, Noémie, une jeune française, va se retrouver à se travestir pour pouvoir rejoindre les Crusaders et partir abattre Dio, en Égypt...
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PDV: Noémie
-Tu dors ? Me murmura-t-il à l'oreille.
-Non. Répondis-je d'une voix à peine audible. J'ai super chaud, tu peux enlever ta veste ?
Espérons qu'il ne se pose pas de questions...
-Mais c'est la nuit.
Et merde, il se pose des questions !
-Ouais mais...
Il me regardait de ses yeux bleus profonds qui pouvaient faire presque peur. Mon cœur commença à battre encore plus fort ma chaleur corporelle augmenta fortement. J'avais l'impression d'être collé à un radiateur...
-Mais quoi...? Tu n'as aucune raison d'avoir chaud, j'ai froid moi !
-Euh... Je vais prendre l'air ! J'arrive pas à dormir et la fatigue embrume mon esprit...
J'étais littéralement entrain de fuir. En même temps, je ne pouvais pas rester comme ça sans rien faire... Mon cœur battait si fort qu'il pouvait l'entendre...
Je sortis de la tente en vitesse, en prenant garde de ne réveiller personne. Arrivée dehors, j'essayais de penser à autre chose. J'y arriva difficilement, son odeur me revenant toujours en tête. Alors, mon regard s'arrêta sur les milliards d'étoiles dans le ciel.
Je me coucha sur le sable, sachant que mes cheveux allaient être un carnage le lendemain.
Après quelques minutes à regarder les astres, mon cœur s'était remis à battre normalement et mon corps gelait à cause de la fraîcheur du soir.
Je commençais à doucement m'endormir quand je sentis une présence à mes côtés. Il s'agissait bien sûr de Jotaro.
-Tu peux dormir, je te ramènerai dans la tente si tu t'endors.
-Non, tu vas me regarder dormir. C'est bizarre.
Sur le moment, il ne sut pas quoi répondre. Il s'était adossé sur une roche et m'avait invité à en faire de même.
Inconsciemment, je commençais à le regarder. Il jouait tranquillement avec le sable glacé dans sa grande main gauche.
Sa droite, elle, était toute proche de la mienne. La différence de taille était immense ! Pas étonnant vu ses 1m95...
Sans que je m'y attende, ma petite main se retrouva dans la sienne qui me réchauffa. Il gardait un visage impassible tandis que moi, je devais être rouge pivoine.
-Tu n'as plus chaud, Noé ? Me demanda-t-il d'une voix fatiguée.
-Non... C'est bon, merci, Jotaro.
Je sentais son regard me détailler mais j'étais trop concentrée dans les étoiles pour que ça me dérange.
-T'es vachement plate. Lâcha-t-il sans gêne.
Je croisa les bras sur ma poitrine, inexistante... Et tourna la tête, agacée.
-Pour qui tu te prends à dire des choses comme ça ?! Ce n'est pas de ma faute si la nature m'a pas gâté ! Répliquais-je en tentant de me défendre.
Soudain, le géant à mes côtés se mis à rire à gorge déployée.
C'était bien la première fois que je le voyais être aussi expressif.
Je l'observais donc se marer d'un regard étonné.
-Quoi ?
-Je... J'aime bien ton rire. Finis-je par avoué, trop gêné de l'admettre.
Il caressa ma tête doucement et replaça une de mes courtes mèches derrière mon oreille.
-J'aime bien le tien aussi. Me dit-il finalement, en un sourire.
Mes joues s'empourpèrent et mon échine frissonnait.
-Bon, je pense qu'on ferait mieux d'aller dormir.
-Hum.
Il m'aida à me lever et m'emmena jusqu'à la tente. Nous nous installions et la fatigue venait magiquement nous agressé.
Sans réellement réfléchir, je me saisis du visage du jeune homme à mes côtés et embrassa sa joue délicatement. C'était maintenant à lui de rougir. Ma tête posé sur son épaule, je m'endormie dans la même position.. . .
PDV : Jotaro
-Shhh ! Tu vas les réveiller !
-Mais il est où l'appareil photo ?
J'ouvris lentement les yeux à cause des voix que j'entendais non loin de moi. En voulant me lever, je sentais un poids sur mon épaule.
C'était Noé qui dormait toujours sur moi ! Soudain, les souvenirs d'hier surgissaient dans ma mémoire et mes joues se coloraient de rouge.
C'est alors que je remarqua que les trois gignols devant moi cherchaient, d'après ce que j'avais entendu, un appareil photo.
-Réveille le, on repart bientôt ! M'ordonna Grand-père.
Je m'exécuta et secoua Noé. Elle se réveilla brusquement, le cerveau embrouillé et encore fatiguée.
Aujourd'hui, on devait reprendre la route jusqu'à un petit village pour passer la nuit là-bas.
Par miracle, nos chameaux étaient encore en vie et nous pûmes les chevaucher jusqu'à notre destination.. . .
