The Werewolves' Legend

Chapitre 17

    J'étais plongée dans un sommeil profond lorsque la voix de mon oncle me réveilla.

    Je me redressais rapidement sur mon lit et tentais de comprendre ce qu'il me racontait.

    - Amy, je t'ai attendu toute la soirée ! Où est-ce que tu étais passée ? Cria-t-il la voix remplie d'inquiétude.

    Les souvenirs de la veille me revinrent en tête, et je fronçais les sourcils me rappelant cette soirée désastreuse. Je n'arrivais toujours pas à croire que cette créature était réelle, pourtant elle l'était.

    Je ne pouvais pas lui expliquer. Je ne comprenais rien à ce qu'il c'était passé. Comment pouvais-je lui donner une explication ?

    - Je- Mon téléphone n'avait plus de batterie et Eloise voulait passer la soirée à-

    - Amélia. Arrête de mentir. Tu te tritures les doigts lorsque tu mens, souffla-t-il.

    Amélia.

    J'avais presque oublié que je m'appelais Amélia.

    Et à quel point ce prénom me rappelait de mauvais souvenirs.

    Mon cœur se serrait dans ma poitrine, et j'essayais de balayer ces douloureux souvenirs de mon esprit.

    Amy n'était qu'un surnom. Je détestais être appelé par mon prénom, et c'était mieux ainsi.

    Face à mon mutisme, mon oncle reprit la parole :

    - Tu n'as pas besoin de me mentir. Je devrais pas te demander ce que tu faisais, ça ne me concerne pas. Je suis juste inquiet pour toi !

    - Je sais, et c'est de ma faute. On se prévient toujours lorsqu'on a un problème ou un imprévu. Mais je t'ai juste laissé attendre alors que tu t'inquiétais. Je fis une pause. Je suis désolée.

    Il me scrutait de ses yeux doux et se mit doucement à rigoler :

    - Je ne t'en veux pas. Il fit une pause. On va oublier ça pour le moment, mais tu me refais pas ce coup-là ?

    - Je te promets de ne plus faire ça. Tu peux me croire ! M'exclamais je.

    Il se levait ensuite pour quitter ma chambre, mais s'arrêtait à l'embrasure de la porte pour me prévenir qu'il partait travailler.

    Après un énième soupir, je me levais et me rendais dans la salle de bain.

    Lorsque j'aperçus mon reflet dans le miroir je faillis rigoler. Mon mascara avait coulé, et mes cheveux étaient en pétards. Sans oublier mes yeux bouffis par les larmes.

    J'avais une mine affreuse.

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    Allongée sur le canapé, je tentais de trouver une chaîne de télévision intéressante.

    Cependant mon esprit était focalisé sur les événements de la veille.

    Le seul message que j'avais reçu était celui de mon patron. Ce dernier m'avait prévenu que le bar sera fermé durant une période indéterminée à cause des dommages subies hier soir.