The Werewolves' Legend

Chapitre 10

1 mois plus tard :

    Totalement perdue dans mes pensées, je n'écoutais plus notre professeur parler, pas que l'histoire Antique ne m'intéressait pas, loin de là. 

    J'étais surtout préoccupée par ces événements étranges qui ont "bouleversé" mon système nerveux.

    - Au prochain cours, nous commencerons un nouveau chapitre, et aborderons les métèques dans la Grèce Antique. Au revoir les jeunes !

    Je rangeais mes affaires dans mon sac, et comme la plupart des étudiants ici, je me pressais vers la sortie. 

    Je sortis rapidement mon téléphone pour envoyer un message à Alexander, un étudiant avec qui j'avais rapidement sympathisé.

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Moi à Alexander :
Salut ! Je t'attends je suis à côté du self.

Alexander à moi :
Hey, j'arrive dans quelques minutes. Le professeur relou nous a retenu.

Moi à Alexander :
T'as pas de chance !

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    Je rangeais mon téléphone dans ma poche et aperçus plus tard mon ami approché.

    - Sérieusement, ce professeur va me rendre fou. Son cours est fini, pourquoi est-ce qu'il nous retient et nous donne un surplus de devoirs. J'en ai déjà marre des cours. Autant me lancer dans la vente de drogues, ma vie serait plus facile. Dit-il en râlant.
    - En attendant de penser à vendre de la drogue, on ferait mieux de se dépêcher avant qu'il n'y ait plus de place.

    Nous discutons, puis nous rendons au self ensemble. La purée dans mon assiette avait l'air assez douteuse, mais comme disait le proverbe il ne faut jamais juger un livre à sa couverture.

    - Je suis assez méfiant des haricots dans mon assiette. Mais cette merveilleuse pâtisserie compensera, dit-il les yeux pleins d'étoiles.
   - Regarde surtout la salade, mes tomates ont l'air moisies, puis nous éclatâmes de rire en même temps.

    Lorsque je tournais ma tête pour regarder en face de moi, mon plateau et moi-même fonçâmes dans la personne devant moi. Quel fut mon malheur lorsque j'aperçus mon repas étalé sur la chemise noire de ce dernier. La chance n'est jamais de mon côté. 

    Je levais la tête vers mon interlocuteur. Il devait faire dans les alentours d'un mètre quatre-vingts, il a aussi une carrure imposante, et un incroyable sourire. Je le détaillai un bref instant, et pris la parole.

    - Merde, je suis vraiment désolée. Je regardais pas devant moi.

    - Et il a fallu que ça arrive aujourd'hui, dit cet homme dont le prénom m'était inconnu. C'est pas grave, j'étais tout aussi distrait. Et puis, la tâche n'est pas si voyante, il fit une pause puis dirigea son regard vers sa chemise. Je retire ce que j'ai dit.
    - J'ai des lingettes si tu veux ! Ça servira pas à grand-chose mais-
    - T'en fais pas, c'était juste un accident.
    - D'accord, et encore désolé, dis-je en mimant un sourire.