Chapitre 16: La mine

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Nous explorons les lieux à la recherche du puit qui nous mènerai à la mine. Il commence à se faire tard, la nuit va bientôt tomber. Soudain, j'entends une voix parvenir de l'autre côté du mur du château.

- Tu as entendu ? Demandais-je à Sebastian en chuchotant.

- Quoi ?

- Des voix, elles viennent d'au delà du mur. Fait attention où tu marches et ne fait pas de bruit.

- D'accord, chuchota Sebastian à son tour.

Plus nous avançons, plus nous entendons les bruits s'amplifier.

- Haaa, qu'est ce que j'aurai donné contre un thé aux champignons!

- Ha, Barley! Si seulement on devait pas guetter, j'aurai fait la même chose.

Nous nous approchons de la source sonore. Deux gobelins faisaient la ronde à l'intérieur de l'enceinte du château démoli. Une pile de gravas nous cache de ses créature.

- On va devoir les combattre si on veut atteindre l'arrière du château. Me murmure Sebastian qui est accroupi à côté de moi.

Je hoche la tête en signe d'approbation, même si je n'avais pas très envie de me battre contre des gobelins. Aussi cruels soient ils.

Dans le monde entier, des gobelins étaient fidèles à Ranrock. C'était des partisans. Des ennemis. D'après Sebastian, Ranrock voulais être le maître de l'univers des sorciers. Il en voulait à ceux-ci car les magiciens avaient tendance à détester les gobelins et à les traiter de moins que rien. Voilà pourquoi Ranrock voulait se venger.

- Tu t'occupe du plus petit, continua Sebastian, je prends le plus grand.

- D'accord.

Nous sortons de notre cachette, près à nous battre pour Anne.

- Stupéfix!  Lançais je sur le plus petit des gobelins.

Et le petit gobelin fût projeté en arrière par un foudroyant éclair bleu venant de ma baguette. Les deux créatures étaient surprises, ils ne s'attendaient pas à avoir de la visite.

Le deuxième gobelin commença à lever son arbalète mais Sebastian était plus rapide et, brandissant sa baguette, il éjecta à son tour le gobelin par un sortilège de stupéfixion. Les deux petits hommes devaient être assommés.

- Dépêchons nous avant qu'ils  reprennent connaissance, dit Sebastian.

Il ne me fallut pas me prier, je couru à travers l'enceinte du château en évitant de me prendre un tonneau qui était laissé à l'abandon en face de moi.

Nous courons jusqu'à arriver à l'arrière de l'enceinte. Un mur se dresse devant nous et une porte en bois se matérialise. Sebastian essaye de l'ouvrir. En vain.

- "Allohomora", chuchote il. Rien ne se passe, la porte reste intacte. Mince, continue il, ils ont dû Jeter un sort sur la porte. Écarte toi! Me lança t'il.

J'obéis et je me glissa derrière lui. On s'était réfugié un peu plus loin de la porte.

- "bombarda"! Lança Sebastian avec intention.

Et la porte explosa en un millier de morceaux. La détonation était telle qu'il m'a fallu quelques secondes pour récupérer mon ouïe. Sebastian s'était bouché les oreilles.

- Ça va? Me demanda t'il.

- Oui, juste que je m'attendais pas à une telle explosion.

Nous regardons autour de nous pour être sûr qu'aucun gardes ne guette aux alentours.

La serpentardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant