𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 1

1.5K 35 14
                                    

꧁ 𝐈𝐍𝐒𝐈𝐆𝐍𝐈𝐅𝐈𝐀𝐍𝐓𝐄 ꧂

𝑬𝒍𝒆𝒏𝒂
1 𝘩𝘦𝘶𝘳𝘦 35 𝘥𝘶 𝘮𝘢𝘵𝘪𝘯.

Voilà ce que je suis,  je suis une personne complètement insignifiante. On ne m'utilise que pour mon corps.

Je m'appelle Elena j'ai 22 ans et depuis 5 ans maintenant, j'ai l'obligation de laisser de gros pervers me toucher et abuser de moi si j'avais le malheur de refuser mon "maître" me frappait, me giflait jusquà ce que j'en perde connaissance.

Depuis, une petite routine c'était installée, je subissais ça souvent, tout les jours.

Comme toute les nuits ou se cauchemar avait débuté, je pensais a ma mère qui m'avait forcé à faire sa pour rembourser ces dettes.

J'avais arrêtée le lycée pour elle. J'avais tout lâché pour elle, j'ai abandonné la seule amie qui est acceptée de me parler.

J'espérais chaque soir que le lendemain elle serait la pour me dire que c'était finit, qu'elle ne se droguait plus, que je n'aurais plus besoin de me faire violer, mais non.

Elle n'était jamais venue. 

Et sa me faisais atrocement mal au cœur, un pincement s'intensifiait en moi à chaque pensée à son sujet.

Comme si un feu restait enfouis en moi et reprenais vie et me brûlait sur son passage, pour faire ressurgir tout ce que je portais intérieurement.

Une larme se logea au coin de mon œil en repesant à tout se que j'avais vécu enfermée entre ses quatre murs.

✫✫

Je fixa le matelas, il me faisais si envie, posé à même le sol, je m'allongea dessus tant la fatigue me submergeais.

Je m'endormis alors en faisant le vide dans ma tête.

Le seul moment paisible de ma journée, était quand je m'endormais, je fermais mes paupières puis me laissait emporter dans un court instant de calme pouvant échapper à mon monde.

Cependant, mes démons ne me laissaient pas tranquille bien longtemps, en remettant a la surface un cauchemar qui revenait presque toute les nuits sans arrêt.

𝘑𝘦 𝘤𝘰𝘶𝘳𝘳𝘢𝘪𝘴 𝘦𝘯𝘤𝘰𝘳𝘦 𝘦𝘵 𝘦𝘯𝘤𝘰𝘳𝘦 𝘥𝘦𝘱𝘶𝘪𝘴 𝘶𝘯 𝘵𝘦𝘮𝘱𝘴 𝘲𝘶𝘦 𝘫𝘦 𝘴𝘢𝘷𝘢𝘪𝘴 𝘪𝘯𝘤𝘰𝘯𝘯𝘶𝘦. 𝘑'𝘢𝘷𝘢𝘯𝘤̧𝘢𝘪𝘴 𝘱𝘳𝘶𝘥𝘦𝘮𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘳𝘦𝘥𝘰𝘶𝘵𝘢𝘯𝘵 𝘥𝘦 𝘧𝘢𝘪𝘳𝘦 𝘶𝘯 𝘣𝘳𝘶𝘪𝘵 𝘲𝘶𝘪 𝘱𝘰𝘶𝘳𝘳𝘢𝘪𝘵 𝘭𝘦𝘴 𝘳𝘦𝘷𝘦𝘪𝘭𝘭𝘦𝘳.

𝘑𝘦 𝘣𝘢𝘪𝘴𝘴𝘢 𝘭𝘢 𝘵𝘦̂𝘵𝘦 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘦𝘯𝘵𝘳𝘦𝘳 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘶𝘯 𝘭𝘰𝘯𝘨 𝘩𝘢𝘭𝘭 𝘱𝘦𝘶𝘱𝘭𝘦́ 𝘥𝘦 𝘯𝘰𝘮𝘣𝘳𝘦𝘶𝘴𝘦𝘴 𝘱𝘰𝘳𝘵𝘦𝘴 𝘳𝘰𝘶𝘨𝘦 𝘣𝘰𝘳𝘥𝘦𝘢𝘶 𝘴𝘶𝘳 𝘭𝘦𝘴 𝘤𝘰̂𝘵𝘦́𝘴, 𝘢𝘶𝘹 𝘱𝘰𝘪𝘨𝘯𝘦́𝘦 𝘱𝘭𝘢𝘲𝘶𝘦́𝘴 𝘰𝘳.

𝘜𝘯𝘦 𝘱𝘰𝘳𝘵𝘦 𝘥𝘦𝘳𝘳𝘪𝘦̀𝘳𝘦 𝘮𝘰𝘪 𝘨𝘳𝘪𝘯𝘤̧𝘢 𝘱𝘶𝘪𝘴 𝘴'𝘰𝘶𝘷𝘳𝘪𝘵 𝘴𝘶𝘳 𝘶𝘯 𝘩𝘰𝘮𝘮𝘦 𝘢̀ 𝘭𝘢 𝘷𝘰𝘪𝘹 𝘳𝘢𝘶𝘲𝘶𝘦.

- 𝘔𝘰𝘯 𝘱𝘦𝘵𝘪𝘵 𝘤𝘩𝘢𝘵 ? 𝘛𝘶 𝘵'𝘦𝘴 𝘦𝘯𝘤𝘰𝘳𝘦 𝘦𝘯𝘧𝘶𝘪𝘵 ?

𝘙𝘦́𝘴𝘪𝘴𝘵𝘦, 𝘵𝘶 𝘯𝘦 𝘥𝘰𝘪𝘴 𝘱𝘢𝘴 𝘭𝘦𝘶𝘳𝘴 𝘳𝘦́𝘱𝘰𝘯𝘥𝘳𝘦.

Corps et cœur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant