𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 26

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꧁ 𝐋'𝐇𝐎𝐏𝐈𝐓𝐀𝐋 ꧂

⁂ 𝑨𝒍𝒆𝒙 ⁂

Les quatre petits mots qu'elle venait de prononcer, m'avaient transpercer le coeur, ils venaient de faire tomber toutes les barrières que je m'étais mise. Elle avait réussi à faire disparaître toutes mes craintes avec quelques petits mots.

J'avais placé mes mains sur ces plaies pour stopper du mieux que je pouvais tout les saignements, mes habits étaient couverts de son propre sang. Je ne me le pardonnerais jamais si elle ne survivrait pas.

Je la sentais partir un peu plus dans mes bras, ces yeux se battaient pour rester ouvert, elle perdait connaissance.

⁑ 𝑬𝒍𝒆𝒏𝒂 ⁑

Je venais de lui dire, enfin je ne lui avais pas révéler mes sentiments, mais c'était déjà un grand pas. Pour l'instant je m'accrochais au peu d'espoir que j'avais de rester en vie. Peut-être que maintenant je rejoindrais enfin les étoiles.

Je me concentrais sur le souffle irrégulier de Alex sur ma peau. Je me sentais partir, mes yeux se fermaient de plus en plus, les battements de mon s'était ralenti, je ferma alors les yeux puis me laissa portée. Je venais de perdre connaissance.

⁂ 𝑨𝒍𝒆𝒙 ⁂

- LIA, ELLE VIENT DE PERDRE CONNAISSANCE, crais je au bord du désespoir.

Elle accouru jusqu'à moi, regarda son téléphone et me dit :

- L'ambulance sera là dans 2 minutes Alex. Elle reprit son souffle puis articula, Eric a réussi à récupérer Louise.

Je m'effondra dans les bras de Elena inconsciente. C'était trop d'émotion à gérer.

- Où est-elle, demandais je pressé, je veux la voire.

- Eric la ramener chez toi, pour qu'elle soit bien en sécurité ne t'en fait pas.

J'acquiesçais difficilement, la savoir en sécurité me rassurait mais je voulais la revoir, j'avais patienter pendant si longtemps, mais je pouvais bien subir se supplice encore quelques heures, voir jours. Car pour l'instant je devais m'occuper de Elena puis de tout faire pour qu'elle se réveille car sinon je risquerais de très mal réagir. Je promettais que si ces belles prunelles ne se rouvraient pas pour observer la couleur du ciel étoilé, je buterais tout ces hommes un à un de cette putain de maison.

J'y croyais, je voulais croire que je pourrais encore la faire rougir, entendre le son de mon prénom dans sa bouche, l'entendre s'énerver contre moi, quand je mangerais la dernière de ces crêpes. J'avais toujours de l'espoir, c'était une battante je croyais en elle. Elle n'avait pas traverser toutes ces épreuves pour que sa finisse comme ça.

De plus tout était de ma faute, la seule personne qui méritais de mourir ici, c'était moi, pas elle, personne.

Au dehors j'entendais l'alarme de l'ambulance, je retira mes mains de ces plaies ensanglantés. Je la pris dans mes bras et la porta jusqu'à la camionnette blanche. Des femmes me parlèrent mais je ni prêtais pas attention me focalisant sur la seule personne qui me retenait encore sur cette maudite terre. Je monta à ces côtés à l'intérieur, je dus la lâchée car, des infirmières commençaient à la prendre en charge.

- Que s'est il passé, demanda une curieuse.

Elle devait avoir oubliée à qui elle parlait, car au grand jamais on ne posait se genre de question au chef de l'Organisation la plus connue du pays. Je me redressa pour lui faire face.

Corps et cœur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant