3.

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Mark marmonnait, les sourcils toujours froncés.

— Tu as eu combien en mathématique ? Onze ? C'est pas grave, tu feras mieux au prochain contrôle ! disait-il avec une voix aiguë pour imiter le garçon à côté de lui.

Ce dernier se tourna, une expression surprise sur le visage. Venait-il de se foutre de sa gueule ouvertement ? Et à voix haute ?

— Pardon ?

Il sourit, espérant avoir mal entendu.
Le noiraud s'insulta intérieurement et détourna son regard. Il gratta sa nuque, gêné d'avoir parler un petit peu trop fort. Il pensait avoir été discret, mais apparemment pas assez.



































Le canadien sentit son téléphone vibrer dans sa poche de veste. Il le prit et ouvrit le message de son ami.

Jeno

Tu es où ? Viens manger avec moi.
Donghyuck n'est pas là

J'arrive

Il sourit, content que le coréen soit enfin parti.
Il alla retrouver son meilleur ami, toujours le sourire aux lèvres.




Ils se posèrent à une table à l'extérieur. La cafétéria était tellement remplie qu'il n'y avait plus de place à l'intérieur et ils avaient déjà payé leur repas, alors ils ne pouvaient pas se permettre de partir sans avoir manger.

Quelques élèves étaient aussi dehors malgré ce temps affreux. Il n'y avait même pas un rayon de soleil. Le ciel était gris et on ne voyait presque rien, comme s'il allait faire nuit dans une heure.

Les deux lycéens mangèrent tranquillement en parlant de tout et de rien.

— Tu es stressé pour le match du week-end prochain ? lui demanda Jeno.

— Pas vraiment. Et toi ?

— Un peu, ouais. L'équipe d'en face est coriace.

Le noiraud haussa simplement les épaules, ne s'inquiétant pas pour ce genre de chose.

Leur équipe avait gagné des matchs contre d'autres beaucoup plus fortes que celle-ci alors il ne craignait pas le pire. Au contraire, il espérait même les battre à plate couture !


Lorsqu'ils terminèrent de manger ils restèrent encore un peu assis, histoire de papoter, ce qu'ils n'avaient pas fait depuis quelques jours.

Pourquoi tu détestes autant Hyuck ? Il est arrivé il y a seulement quatre jours et-

Mark coupa Jeno.

Ne m'en parles pas.

— Mais il doit bien y avoir une raison !

L'autre souffla tandis que le noiraud commença à sentir la colère monter en lui. Il pouvait parler de tout, du match, de ses amis, de ses dernières vacances. Mais pas de Donghyuck. Pas de ce gamin qui avait pris sa place en quelques jours. Pas de ce coréen qu'il ne pouvait pas blairer.

𝟗𝟎's 𝓛ove  ྀིྀ Où les histoires vivent. Découvrez maintenant