Elle ne vivait que la nuit
Il ne vivait que le jour
Elle mourait d'ennui
Il se consumait d'amourIls ne se croisaient qu'un instant,
Le matin à l'aube, le soir au crépuscule
Quand la lumière se lève et basculeDans cette cohabitation interdite
Tout deux ils gravitent
Se cherchent, se tournent autour,
Se trouvent, retracent leurs contours
Et alors, plus rien n'existe aux alentoursMais chaque fois plus cruel, le destin
Les rattrape comme une malédiction
Il vient délier leurs mains
Et séparer leur unionLe sort est assassin
Il tue l'amour
Il fane leurs lendemain
Et efface leurs "pour toujours"Pour eux, pas de promesse d'éternité
Ils ne peuvent échanger
Que quelques baisers
Et de légères caresses voléesIls ne peuvent lutter,
Se contentent de répéter l'histoire
Ils laissent l'autre s'envoler
Tristement ils se séparentIls savent qu'ils se reverront
Mais dans l'attente tout semble long
Les heures s'étirent terriblement
S'il faut qu'ils luttent même contre le tempsEt ils patientent tant bien que mal
Avec la douleurs infernale
Le vide abyssalDe deux cœurs amoureux
Qui s'aiment loin des yeux
Ils sont si proches et pourtant si loin
Retenus prisonniers sur le même cheminIls poussent des soupires à fendre l'âme
Et le ciel pleut, pour ces deux amants qu'il condamne
Ils errent dans l'univers
Vagabonds dans leur misèreOn raconte que le Tout puissant
Un jour eu vent de leur douleur
Et compatit infiniment
Pour ces deux pauvres âmes sœursNe supportant, de les voir ainsi souffrir
Il leur accorda, dans son infinie bonté
Le droit de se réunir
Dans un unique rendez vous tant espéréIl vit ainsi naître la plus belle histoire
Qu'il est été donner de voirUn amour sans nul pareil,
La lune et le soleil
Cœur d'apocalypse
Le temps d'une éclipse.
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Feuille Blanche
PoetryLa solitude et le silence ont fait naître ces poèmes, pour combler la feuille blanche.