Elle glisse, ma main
Au creux de tes reins,
Caresse ta peau d'airain
Ta peau d'étain
Qui déteint
Teinte de bruns
Je la dépeins
Tu m'étreins
Dans le matin
Qui s'éteint
Nuit de satinElle continue son chemin,
Ma main
Sur ta peau bronzée,
Ta peau cuivrée,
Ton corps vallonné
Un décore dévoré
Coloré, décoré,
De grain de beauté,
De tâches et de traits
Marque indélébile
Sur ta peau d'argile
Ta peau fragileMa muse infernale,
Beauté sans égale
Je te trace, t'esquisse,
Épouse tes formes exquises
Je t'estompe, te modèle,
Je retrace tes contours,
Tu n'es faite pour être belle
Que loin de la lumière du jourTon corps strié de trainée d'étoiles
A prit la teinte du métal
Tes courbes m'ensorcèlent
Je veux en imprimer chaque parcelle
Dans la pulpe de mes doigts
Pour toujours, me souvenir de toi
Les yeux sont aveugles à l'essentiel
Dans chaque étreinte je trouve les vestiges de tes ailes
Mon ange, ton corps est sculpture, peinture, oeuvre d'art
Je prends plaisir à le redécouvrir chaque soir
Je ne te vois qu'à travers mes mains
Laisse moi rêver jusqu'au matin.
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Feuille Blanche
PoésieLa solitude et le silence ont fait naître ces poèmes, pour combler la feuille blanche.