Chapitre II: Quand l'impossible devient possible

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Bonne lecture !

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Tout le monde cherche une raison de vivre. Il s'agit d'un concept universel. Alors que la vie me quittait, un flashback de nos jours heureux avec mes frangins me revint en mémoire : je nous revois en train de jouer aux cartes tous ensemble, dans un joyeux brouhaha. Je revois leurs expressions de joie pour avoir gagner, et le mécontentement exagéré des autres pour avoir perdu. Je crois... que je comprends enfin ce que mon frère aîné entendait par « raison de vivre », mais il est trop tard à présent. Il n'y a plus rien à protéger, il n'y plus rien à vivre, il n'y a plus... rien. Tout devint noir, tout devint calme, plus une pensée ne fusa de mon esprit.

Oxya: ...

???: Peu importe ce qu'il vous arrive, Teyvat aura toujours une place pour vous, murmura une voix presque inaudible.

Oxya: ...

Tout était terminé, et pourtant, ma conscience s'éveilla une fois de plus. Je ne voyais rien, je ne sentais rien, et je ne pouvais pas dire un mot. « Alors, c'est ça la mort ? » pensais-je, « je la voyais un peu plus différente... Elle est bien loin de ce que l'on s'imagine dans l'imaginaire collectif ». Mais alors que j'avais cette pensée, je commençai à être tiraillée de douleur. Ce fut à ce moment là que j'ouvris les yeux. Je ne voyais pas grand-chose à cause de mes yeux embués de larmes, mais j'arrivais à distinguer une silhouette : celle d'une jeune fille aux cheveux blonds. Elle semblait me parler, mais je n'arrivais pas à comprendre ce qu'elle me disait ; toute mon attention était portée sur ma douleur. Ma respiration était saccadée et je n'arrivais pas à me calmer. La jeune fille partit subitement et revint avec plusieurs autres personnes. Toutes étaient autour de moi à présent, en train de m'examiner méticuleusement. Cette situation fut étourdissante et je tombais dans les vapes. Je me réveillais quelques heures plus tard. Tout était plus ou moins calme là où j'étais. On entendait de temps en temps quelqu'un tousser. Je restais là, sans bouger, en fixant le plafond, à me demander comment c'était possible d'être encore en vie, après ce que j'avais vécu. Je me souviens encore de la sensation de chute, du froid à vous en glacer le sang, et de l'espoir qui s'enfuit et disparaît à jamais. J'ai pensé, apathique, pendant de nombreuses minutes, peut-être pendant de nombreuses heures, jusqu'à ce que la nuit tombe et que la pièce ne soit éclairée qu'à travers les vitraux par la lune. Je fermais les yeux quelques secondes pour faire le tri dans ma tête et pour me donner du courage. Je commençais à bouger le bout de mes doigts, puis mon bras, puis je me redressais lentement. J'avais mal, mais la douleur était surmontable ; j'avais connu pire. J'observais l'environnement qui m'entourait : il y avait des personnes malades et des personnes blessées, tout comme moi, mais aucunes ne semblaient être des connaissances. J'étais donc la seule à avoir survécu ? C'était... déroutant de savoir ça, mais après tout, ce n'était pas la première fois que cela arrivait, et je me devais d'avancer. Je pris mon courage à deux mains et tentais de me mettre debout, mais je m'écroulais sur le sol. Mon corps me faisait mal et mes jambes n'arrivaient pas à supporter mon propre poids. Cependant, je me devais d'aller voir le monde qui m'entourais. Je me relevais tant bien que mal en avançant le long du mur. Je passais finalement la porte après l'avoir ouverte avec difficulté. Je me retrouvais dans ce qui semblait être le hall d'une église. C'est vrai qu'il y a des vitraux dans la pièce d'où je viens, mais je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait un bâtiment en aussi bon état. C'était impensable.

Genshin Impact Kaeya x Oc [Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant