NB: les phrase qui ont été mise entre les guillemets sont pour notifier qu'il parle en français, à la base Nzazi et ces confrère s'exprime en langue natale mais avec les étrangers ceux ci se doivent parler en français
-----------------------------------------------------------Point de vue de Nzazi
Le travail à l'entrepôt terminé nous nous retrouvâmes tout les cinq à l'extérieur de l'entreprise MAKOSSO, Mâlonga, Kilonga, Nkodiat et moi.
- Alors vous avez vu le terrain qu'en pensez vous ? Dis MAKOSSO.
- Rien de très particulier, je n'ai pas vu la quelconque menace aussi gravissime comme tu disais dis Kilonga.
- Si moi j'ai remarqué quelques choses dis je.
- Quoi donc mon frère ? M'interrogea MAKOSSO.
- il y a une porte interdit d'accès au personnel je n'ai pas pû aller voir par...
-C'est derrière cette porte que se trouve la menace, me coupa mon frère.
- Mais quel est donc cette menace Makosso ? Interrogea Mâlonga
- Je ne le sait pas encore mais depuis quelques mois de grosses caisses sont chargés dans cette pièce chaque soir, d'après ce que j'ai pû constater.
-Alors nous devons aller voir ce qui se trame derrière cette porte, rappliqua Mâlonga.
- Tu as raison il n'y a pas de temps à perdre, dit MAKOSSO, mais plus tard dans la nuit lorsque les gardiens seront moins vigilant.
- Exactement.
Nous rentrâmes chez nous, mangeâmes le dîner et nous préparâmes pour la mission de ce soir. Comme à notre habitude nous rassemblâmes au milieu de la pièce. Se tenant début, légèrement courbé en formant un cercle, nous nous tenâmes par les épaules, bras dessus bras dessous et commencèrent à réciter quelques prières, LUSSABULU NA BIHULA afin qu'ils nous protègent.
À la fin de la prière, je vis mon frère début devant la seule petite fenêtre de la cabane. Observant l'extérieur.
- N'a t- il pas participer à la prière ? Posai je la question à mes compagnons
Tous me répondirent d'un hochement de tête négatif. Cela me parût étrange. Aucun guerrier de notre village ne s'abstenait de participer aux petits rituels de nos ancêtres. Pourquoi lui voulait-il faire exception ? Ne voulait il donc pas leurs protection , avait il aucun respect pour eux? J'allais vers lui pour avoir des réponses à mes questions. Au moment où je posa ma main sur son épaule il sursauta.
- Désolé petit frère j'étais plongée dans mes pensées, me dit il.
- Pourquoi ne t'es tu pas joint à nous mon frère ? Lui posais je la question en le fixant.
- J'ai prié avec vous mes frères mais dans mon cœur, me répondit il le regard profondément émue.
Cette réponse me fut satisfaisante, pourtant je sentais que quelques choses en lui était différent mais je savais pas quoi.
Enfin prêts, nous nous mîrent en marche. Discrètement nous rentrâmes dans l'entreprise, les gardes devant la porte somnolait. Mais pas de chance ceux-ci se tenait assie fasse à la porte.
Peu importe la manière silencieuse que nous aurions pû utiliser, passer devant ces hommes sans se faire repérer relevait du miracle. Il nous fallait trouver un autre passage, Makosso nous fit signe de le suivre. Ce que nous fîmes sans hésitation, il nous entrena à l'arrière de l'entrepôt qui devait sûrement être un dépotoir d'escrement, à l'odeur nauséabonde qui s'en dégageait.
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TERRE-NOIRE (Nsi-Mpiti)
SpiritualNé au milieu des conflits, toute ma vie je n'ai connu que la violence des êtres qui se croient supérieur aux autres à cause de leurs couleurs de peau. Opprimés, terrasser, vivant dans la crainte constante je n'avais pour seul droit combattre cette r...