CHAP IX

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Point de vue d'Hélène

Je sentais que tous le monde s'inquiètait pour mon état de santé. Surtout Nzazi qui ne semblait pas vouloir me lâcher d'une semelle. Je pouffais en voyant cela il aurait dû y penser avant de se montrer aussi grossier envers nous. Mais d'un côté, le voir aussi protecteur avec moi, me ravie.

Quelque fois je regardais dans sa direction pour l'observer, mais nos regard se croisaient. Prise de panique je détournais mes yeux de lui et rougissais par la suite. Sachant tous bêtement que cette réaction était ridicule, m'empêcher de réagir ainsi me paraissait près qu'impossible.

Une fois arrivée à la maison, Nzazi me sortit de la voiture en me portant dans ces bras, il me conduisit jusqu'à la porte.

Il ne comptait tout de même pas franchir le seuil de la porte de Mr Debrasié comme si de rien était ?

Et si il le fit, en plus Sarah lui ouvrit grandement la porte.

«- Sarah papa ne sera pas content quant il apprendra que tu as fait rentrer des inconnus indigènes dans la maison, lança Lilly à sa grande sœur avant de son aller.

Sarah l'ignora complètement.

- Sa chambre est tout en haut des escaliers la première porte, venez je vous accompagne, dit Sarah à Martin.»

Cela me gênait énormément que Martin puisse monter jusqu'à ma chambre. Qu'est-ce qui lui prennait à cette fille de l'inviter ainsi sans mon autorisation. En même temps je n'étais pas en état de marché, il fallait bien qu'il me dépose dans mon lit.

Martin gravit les marches des escaliers en faisant bien attention. Il était si tendre et au petit soin avec moi que je ne le reconnaissait pas. Il était si différent de l'homme irascible qu'il laissa paraître quelques heures plus tôt. De plus quel homme fort, je pouvais sentir la puissance de ses bras , on avait l'impression que je n'étais qu'un petit caniche qu'il portait.

Une fois devant la porte de ma chambre il s'arrêta, Sarah passa devant nous puis le lui ouvrit, je ne pus m'empêcher de cerer la chemise de Martin entre mes mains. Il était sur le point d'entrée dans ma chambre, mon espace personnel.

«- Vous ne voulez pas que j'entre ? Me posa t'il la question en regardant la porte ouverte devant lui.»

Il avait complètement deviné le fond de ma pensée. J'en étais surprise. Mais même s'il l'avait compris et était sûrement prêt à respecter mon choix, je ne pouvais pas marché jusqu'à mon lit toute seule, j'avais trop mal à mon côté gauche. Et ça aurait été ridicule d'attendre là que les servantes se torturarent à me traîner jusqu'à mon lit alors qu'il y eut un homme fortement bâti capable de le faire plus efficacement. Il fallut que je ravale ma timidité et le laissât faire.

«- Allez-y, lui dis je tout bas.»

Martin franchit la porte de ma chambre. Une fois à l'intérieur Sarah referma la porte après nous promettre de revenir avec une tisane contre les douleures nous laissant tout les deux seules dans la pièce. Martin marcha jusqu'à mon lit et me déposa dessus. Il me couvrit de la couette qu'il y avait dessus.

«- Voilà vous êtes en sécurité, me dit il.

- Merci»

Il se redressa près à son aller.

Je l'arrêtai en saisissant son bras. Surpris il se stoppa, se tournant vers moi. Il m'était difficile de le regarder droit dans les yeux, de soutenir son regard si intense. Il était aussi brûlant que le soleil en plein midi. Je baissai mes yeux.

J'étais moi aussi assez étonné de ma réaction, c'était sûrement que j'avais pas envie qu'il s'en aille si rapidement. Cela faisait un long moment que nous nous étions pas vu, ni n'avions discuter. Je voulais qu'il reste encore un peu près de moi. Mais je savais que s'il restait il aurait certainement eux des ennuis. Je devais le laisser sans aller. Pourtant le désir de le sentir à mes côtes me broyait les entrailles, c'était plus fort que moi. Il fallait que je lui demandasse au moins si...

TERRE-NOIRE (Nsi-Mpiti)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant