Je fixais Enrick, toujours incrédule. Je n'osais bouger ni même parler. Tout ce que je pouvais dire ou faire, ne pourrais plus rien changer désormais. Ce qu'Arthur avait vue ne s'effacera jamais.
Ce qui est fait est fait.
Je n'avais aucun remords, j'étais juste incroyablement gênée. Être surprise par son grand frère en compagnie d'un garçon, pas vraiment le moment le plus cool. De plus, c'est dans les bras de son ancien meilleur ami qu'il me retrouvait. J'étais très embarrassé. Comme pour m'éviter d'avoir a faire quoi que ce soit, Enrick se décale précipitamment de moi et s'assois le plus loin possible de mon frère donc a l'opposé de l'a ou je suis. Je reste assise sur l'ilot centrale, figée en attendant une quelconque réaction de la part de mon frère. Comme rien ne vint, je me retourne et heructe un hoquet de surprise. Mon frère se tenait juste derrière l'ilot, me fixant avec un regard noir. Je ne l'avais pas entendu approcher. Je baisse la tête et descend de mon perchoir. Je fis face a Arthur comme un condamné ferait face à la mort. Je craignais sa réaction. Après tout s'il n'était plus ami avec Enrick c'etait parce que ce dernier avait essayé de séduire la cher et tendre de mon frère. Ce qui évidemment n'avait pas plus a Arthur. Logique.
- " Mélanie ?! Qu'est ce que tu fais ici ? " demanda calmement mon frère.
Je le regardais a nouveau et vis que malgré son ton posé, il avait les muscles contracté sous l'effet de la colère. Mais je fus estomaqué par le calme olympien qu'il affichait.
- " Euh là tu n'es pas censé explosé et me crier dessus en essayant d'étriper Enrick ? " demandais je incrédule.
- " Mélanie bordel ! " s'écria Enrick.
Sûrement ne voulait-il pas recevoir une raclée de la part d'Arthur. Après tout je le comprend. Mon frère était un géant sur patte, 1m91 les épaules carrés et parfaitement bien dessiné. Un physique avantageux, révélant parfaitement sa musculature ni trop prononcé ni trop peu voyante. Des bras assez volumineux tout de même je le consens. Enrick n'est pas mal non plus du haut de son mètre quatre vingt-cinq et de ses abdos bien dessiné mais il n'était clairement pas a la hauteur concernant mon frère.
-" Bah quoi ? Tu trouves pas sa bizarre comme réaction toi ? Il nous a quand mêle surpris entrain de nous ... Euh ... Nous ... " commençais je.
- " Entrain de vous bouffez la bouche ? " proposa Arthur.
Je tournais la tête a toute vitesse vers lui. Je me mis a rougir en sentant le regard d'Enrick dans mon dos.
- " Ouais, ouais ! Enfin tu devrais péter un câble là non ? "
- " Si tu savais comme je me retiens de lui défoncé sa sale gueule de môme de riche la sur le champ ! Mais je ne le ferais pas parce qu'apparement mon idiote de petite soeur a le béguin pour lui, ce qui en passant me laisse totalement sur le cul. Je te pensais au dessus des corps d'Apollon et des cerveaux de petit pois ! " s'écria t-il.
- " OK OK je l'ai eu mon scandale ! On finira cette discutions plus tard, quand je rentrerais a la maison ! " m'emportais je a mon tour.
- " Aaah non tu rentres de suite avec moi ! "
- " Il n'en est pas question, je fais ce que je veux ! Tu ne m'empêcheras pas de rester ici si je le veux ! "
- " Quoi !? Tu veux rester ici pour te faire sauter vite fais dans une cuisine ? C'est sa que tu veux ? Et bien vazy te gêne pas je t'attend dans la voiture. Préviens moi quand tu as fini de prendre ton pied avec un connard qu'on puisse rentrer! " hurla t-il en tournant les talons.
Je fixais bouche bée l'endroit, où quelques instants plus tôt, ce tenait mon frère. J'avais du mal a croire qu'il est pu me sortir une vacherie pareille. D'accord il avait de quoi être en colère mais au point d'insinuer que j'étais une salope, c'en est trop. Je sentis les larmes me monter aux yeux. J'essayais tant bien que mal de les ravaler mais c'était trop dur. Ces mots sonnaient dans ma tête comme autant de coup de poignard au coeur. Je m'écroulais par terre et me pris la tête entre les mains. Je sentis deux mains puissantes sous mes aisselles et avant de comprendre ce qu'il se passait j'étais dans les bras d'Enrick. Il me porta jusque sa chambre et me pose délicatement sur son lit. Brusquement je pris conscience de son geste.
- " Alors comme sa tu préfère qu'on face sa dans ton lit ? Peut être que tu veux te donner meilleur conscience après que mon frère nous ai fait remarqué qu'on allait baisser dans une cuisine sur un putain de plan de travail ?! " explosais-je.
Il me regarda, interloqué.
- " Quoi ? Mais qu'est ce que tu racontes ? Je t'ai amené là pour que tu sois tranquille ! Mais qu'est ce qui te prend putain ? " s'énerva t-il.
D'un coup je fus prise de remords. Il n'avait rien derrière la tête, il voulait simplement me réconforter et être gentil. Et moi comme une idiote j'ai pensé qu'il voulait tirer vite fais son coup pour que je puisse partir. J'avoue être un peu déçue qu'il n'ait pas voulu de moi mais je lui étais reconnaissante de son geste. Ce fut la goutte d'eau qui fit exploser mon vase. J'éclatais en sanglot. Je me cachais derrière mes mains mais je le sentis s'asseoir a mes côtés et tirer gentiment sur mes doigts.
- " Hé oh Mél ! Calme toi " dit il doucement.
- " Je suis désolé, je ne voulais pas dire sa mais ce qu'a dit Arthur ... " je m'interompis prise d'un hoquet terrible.
Enrick s'appuya sur la tête de lit et m'attira a lui. Je posais ma tête sur son torse nu et cachais mon visage dans son cou. Il posa le menton sur mon crâne et m'encercla des ses longs bras. J'avais le béguin pour lui depuis maintenant un an et jamais je n'aurais cru possible que cela soit réciproque. J'avais peur a une simple phase mais je voulais croire qu'il ressentais la même chose que moi. J'étais terriblement bien là, dans ses bras. Trop vite a mon goût, il me relâcha. J'étais complètement calmé désormais mais j'aurais aimé resté plus longtemps tout contre lui. Il releva mon visage a l'aide de ses deux doigts son mon menton et son regard accrocha le mien.
- " Depuis que je te connais c'est la première fois que je te vois pleurer. Ou même éprouver la moindre émotion a par la colère. Je te pensais insensible et imperméable mais il se trouve en faite que tu es une fille sensible et fragile qui se cache. Mais tu ne pourras plus jamais te caché désormais. C'est trop tard. Je t'ai vue. " me dit-il doucement.
Il se pencha vers moi et posa délicatement ses lèvres sur les miennes. Alors que l'on s'embrassait je repensé a ses derniers mots.
Je t'ai vue...
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Double sens
Teen Fiction" Pas un seul jour ne passe sans que je me dise que la vie n'a pas tant d'attraits que sa, et qu'elle pourrait très bien se passée de moi, tout comme moi d'elle.... " Mélanie Schmitt, dix-sept ans, adolescente rebelle au caractère bien trempé et qui...