{SKZ Royal Académie } Straykids

8.

Pour ceux qui n'auraient pas compris, la SKZ Royal Académie est une sorte de groupe scolaire pour riche. Il y a le Lycée et une sorte d'université dans le même établissement, c'est pour ça que les personnages ont tellement d'âges différents. Voili voilou bonne lecture ♥️

 
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Aujourd'hui c'était la rentrée. Lucie finissait de se préparer dans la salle de bain. Elle enfila son haut noir et son cargo tout aussi noir.

N'importe quel personne ne la connaissant pas  pourrait croire que le noir était sa couleur préférée vu ses habituels sombres tenues mais non. En vérité la jeune femme, malgré ce qu'elle laissait croire, n'avait pas vraiment confiance en elle, enfin en son corps, ce qui l'amenait à rester dans une zone de confort qu'elle ne quittait presque jamais au risque d'être mal à l'aise ou de se poser mille questions insoutenables pour son mental. La française accordait en fait beaucoup d'importance aux regards de ses proches. Plus elle côtoyait une personne, plus cette dernière possédait, sans s'en rendre compte, un pouvoir psychologique destructeur. La moindre remarque sur son physique, même petite ravageait Lucie. Elle se maudissait pour ça mais ni pouvait rien. Au fil des années, la jeune femme s'était alors isolée et avait trouvé un réconfort avec les chevaux qui eux ne pourront jamais la juger, ou en tout cas lui dire.

A ses 19ans, la cavalière avait intégré la SKZRA et avait rencontré un certain petit renard appelé Jeongin qui s'était frayé un chemin jusque son  cœur entouré de béton armé.
En quelque mois, il était devenu si important que la française le considérait comme son petit frère. Et qu'est-ce qu'elle serait capable de faire pour sa famille ? Pour protéger son petit rayon de soleil ? Tout, absolument tout.

Elle avait maintenant 23ans et l'année prochaine, elle aura terminé ses études et se dévouera à son travail. Mais pour l'instant Lucie se regardait dans le miroir en soupirant, ne trouvant pas le courage pour affronter cette foutu journée qui s'annonçait désastreuse. Pour dire vrai, la jeune femme savait très bien qu'un Blondinet aux fossettes prononcées serait dans sa classe et ce pour le reste de l'année.
Cette pensée lui arracha un autre soupir, ce week-end elle s'était efforcé d'éviter Chan le plus possible, bien que ce ne fut pas une tâche si difficile puisqu'il semblait avoir disparu lui aussi. De toute façon, ce n'était pas nouveau. En fait ce serait un gros mensonge de prétendre que c'était la première fois que ça arrivait, que les deux s'embrassent avant qu'un coupe brusquement l'échange. Après, généralement, ils s'ignoraient pendant quelques jours puis reprenaient leurs chamailleries habituelles comme si rien ne c'était passé. Sauf que cette fois-ci, le baiser avait duré beaucoup plus longtemps et était bien plus prononcé pour être anodin. Ce qui perturba le plus la française, s'était cette sensation qui avait électrisé tout son corps, qui avait fait faire un marathon à son pauvre cœur et qui lui avait tordu son bas ventre tel une serviette qu'on voudrait essoré.

"Beurk, c'est tellement cliché, on dirait une pauvre adolescente fanatique en chaleur. Et cet enfoiré a pas intérêt à m'approcher sinon y'aura un meurtre royal j'vous le dis"  Se disputa mentalement Lucie.

Finalement le jeune femme se décida à sortir de la salle de bain un peu à contre cœur. Elle attrapa son sac et se dirigea vers la cafétéria pour son petit-déjeuner. La française s'installa à une table et commença à manger. Au moins elle ne risquera pas de croiser le prince puisque ce dernier ainsi que son frère avait des privilèges plus qu'injuste comportant une chambre solo avec une cuisine. Donc il prenait rarement voir jamais la peine de descendre petit-déjeuné avec tous le monde.

Ne voyant toujours pas Jisung venir à son tour manger, elle décida de passer vite fait à sa chambre avant son cour pour vérifier qu'il était bien vérifié. Tant pis si elle arrivait en retard.
Alors Lucie se mit en route et visiblement elle avait eu raison puisqu'elle trouva un Jisung encore tranquillement endormi dans son lit. Jeongin lui aussi dormait mais les première années commençait plus tard donc il pouvait se le permettre. La française s'empressa de réveillé la marmotte.