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Officier de police : quel était votre relation avec la victime ?

Lucie : je... Seungmin et moi n'étions malheureusement pas très proche car il était nouveaux mais je l'aimais bien, il avait l'air gentil...

Officier : d'accord. Quand est-ce que vous avez vu Kim Seungmin pour la dernière fois ?

Lucie : ... je crois que c'était avant-hier, pour le repas du midi. Depuis un peu près une semaine, il passait son déjeuner avec moi et mes amis. Cependant hier il n'est pas venu.

Officier : Qui sont ces fameux amis ?

Lucie : je... hum... Han Jisung et Yang Jeongin.

Officier : son absence ne vous as pas inquiété ?

Lucie : au début, si mais comme je vous l'ai dit plus tôt, nous nous connaissions peu et j'ai pensé qu'il avait tout simplement rencontré d'autre personnes.

Officier : très bien. Je vous remercie pour vos réponses, ça sera tout pour aujourd'hui. Rester à disposition de la police et ne quittait pas la ville sans autorisation jusqu'à la fin de l'enquête. Bonne fin de journée.

Lucie : Oui... bonne soirée.

Le policier lui tendit une carte avec ses coordonnées puis s'empressa de s'éclipser.
Lucie resta sur la terrasse, préférant plonger son regard dans l'horizon dans l'espoir d'y noyer ses yeux et tous les horribles images qui tournaient en boucle dans sa tête.

Ce n'était pas la première fois que la jeune femme faisait fasse à la mort, loin de là, seulement cette fois-ci c'était différent. Celle-ci avait un goût amer de déjà-vu.

Lucie avait l'impression que son passé enfoui la rattrapait et faisait remonter de douloureux souvenirs. La française avait essayé de fuir tous ça, toutes cette violence, de se construire une nouvelle vie sans affreuse souffrance. Sauf que maintenant, elle perdait espoir que cela arrive un jour.

Soudainement un gilet recouvra ses épaules anciennement exposées à la fraîcheur du soir. La brunette balaya ses sombres pensées et se concentra sur le nouvel arrivant.
Elle ne fut pas si surprise de voir Chan qui s'était posté juste à côté d'elle regardant lui aussi l'horizon.

Chan : on devrait rentré, il fait presque nuit. Je vais te raccompagner, allez viens...

Mais la jeune française ne bougea pas d'un pouce, une folle idée avait traversé son esprit et même si elle la trouvait absurde, celle-ci semblait si réconfortante. Un grand débat enflammé avait pris place entre son cœur et sa raison.
Finalement, une sorte d'instinct de survie appuya les arguments du premier et mis fin à la bataille mentale.

Lucie : chan ?

Chan : qu'est-ce qu'il y'a ?

Lucie : j'ai... je... enfin je... est-ce que je peux dormir chez toi ? Juste cette nuit s'il te plaît.

Chan : ...

Lucie : j'ai... j'ai vraiment besoin... nan laisse tomber, oublie ce que je viens de dir-

Chris ne l'avait pas laissé continuer et l'avait entraîné à sa suite dans les larges couloirs vides de l'académie.
Ils arrivèrent rapidement à destination et entrèrent dans le logement du plus vieux.

Chan : prend mon lit, je vais dormir sur le canapé.

Lucie : chan, je te fais confiance, malgré moi, alors tu veux bien dormir avec moi ?

Chan : tous ce que tu veux ! Pour ton pyjamas, je peux te prêter un jogging et un t-shirt. Ça sera un peu grand mais ça fera l'affaire.

Lucie : c'est parfait. Je ne suis pas une de tes petites amies coréennes ou je ne sais quoi. J'ai un peu plus de corpulence. Simplement est-ce que tu aurais un short s'il te plaît ?

Chan : oui bien sûr, attend bouge pas.

Le blondinet se dirigea vers son armoire et attrapa les vêtements demandés.

Chan : tient, tu peux prendre la salle de bain. Tu veux dîner ?

Lucie : merci. Je préfère pas, de toute façon je n'ai pas faim.

Sans un mot de plus, Lucie pris ses affaires  pour la nuit et s'engouffra dans la salle d'eau. Elle pris une douche rapide voulant juste aller dormir.

Une dizaine de minutes plus tard la jeune femme céda la place au prince qui lui pria de ne pas l'attendre et de se reposer. Pourtant, quand elle s'allongea dans le grand lit confortable, Lucie ne ferma pas les yeux jusqu'à ce que le jeune homme ai finit et se soit glissé à son tour sous les draps.
Il enlaça doucement, tendrement la brunette qui se colla aussi à cette nouvelle source de chaleur réconfortante.

Chan : ça va aller. Je suis là... repose-toi.

La française ne put retenir une larme solitaire de tracer son sillon sur sa joue avant de se laisser complètement aller dans les bras de Morphée...

{SKZ Royal Académie } StraykidsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant