Chapitre 7

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Le temps passa si vite que je n'ai pu trouver aucune réponse de ce que je voulais savoir. Je pense que le temps que je vais passer dans ma prochaine cellule va me permettre de trouver la vérité.

J'ai quitté l'automobile. Ensuite, ils m'ont emmené à la place où je vais rester une longue période ou une courte période. Quand ils ont ouvert la porte menante à mon endroit vital. J'ai trouvé quelqu'un qui était déjà en train de m'attendre patiemment.

C'était évidemment la lumière. J'ai questionné le garde. Celui qui m'a ouvert la porte. Il resta silencieux. Il n'a rien dit.

Pourtant, je lui ai juste demandé si cette lumière va me tenir compagnie pendant ma période d'emprisonnement.

Il n'a pas nié, ni confirmé. Il était très calme.

Avec un visage familier. Il m'a mis dans cette cage. Je me suis assise à côté d'elle.

Je me suis sentie contente pour aucune raison. J'ai passé des heures avec ce silence apaisant. Une voix l'interrompue par une question.

« Tu vas rester silencieuse pour combien de temps? »

C'était la même voix qu'elle m'a incarnée au tribunal.

- Ta question n'a pas qu'une unique réponse.

- Alors elle a combien ?

- Plusieurs réponses. Sais-tu pourquoi ?

- Je ne connais guère la raison.

- C'est très simple. Tu n'as pas mis une précision dans ta question.

On peut résumer en deux qui répondent à deux questions.

La première est :

« Tu vas rester pendant cette durée silencieuse pour combien de temps? »

Cette question exprime une petite durée précise, que ses deux réponses sont ou peuvent être ;

1- jusqu'à ce que tu commences la discussion.

2- jusqu'à ce que je me sente bien, et prête pour aborder un sujet avec toi.

Donc pour cette première question.

Ma réponse est le 1.

La deuxième est :

« Tu vas rester silencieuse pour combien de temps dans ta vie ? »

Que ma réponse est unique pour celle-ci :

Je ne sais point.

- J'apprécie ta façon de détailler, puis reformuler l'idée afin d'obtenir une autre beaucoup plus simple pour toi.

Cependant, elle peut être complexe pour les autres.

Mais, ce n'est pas si nécessaire puisque je connais déjà la réponse.

- Laquelle ?

- Je ne sais point.

- On dirait que tu me connais bien...

- As-tu une idée concernant mon identité ?

- Humm... Pas vraiment.

Une lumière qui incarne une personne et parle à sa place.

- Mais non !

- Quand j'ai dit à mon avocat que ce n'était pas moi qui a parlé.

- Si, c'était toi. C'était toi que tu ne t'es pas laissé être.

- C'était sa réplique...mais qui es-tu ?

- Tu ne sais vraiment pas ?

- Non, car c'est un peu bizarre de parler avec une lumière ça fait déjà quelques minutes.

- Tu n'as même pas essayé de me regarder depuis le début de notre conversation.

Essaie au moins de voire ton interlocuteur lorsqu'il est avec toi.

Ce serait beaucoup mieux que d'avoir les yeux par terre.

Tu parles à une personne, pas à la place où tu mets tes pieds.

Cette lumière était une jeune fille.

Cette jeune fille était moi.

Elle était moi, mais elle était heureuse en étant elle. Ce qui est mon opposé.

Ce sourire a enflammé son visage pour atteindre la perfection. Ça lui convient.

C'était la belle version de moi.

- Je viens de comprendre.

- Tu prends trop de temps pour comprendre.

- On est une seule personne où tu es une partie de moi.

Je me demande pourquoi à ce moment-là que tu te montres, et non pas plus tôt ou plus tard.

- J'attendais toujours que tu me laisses le temps pour m'exprimer.

Par suite, j'ai finalement su que tu ne m'accorderas jamais du temps.

J'ai eu tort.

Si je n'agissais pas et que je passe tout le temps en train d'attendre le bon moment. Ce bon moment-là n'apparaîtra jamais.

Il fallait le créer que l'attendre. En outre, ne penses-tu pas que tu es froide avec les gens de ton entourage?

Même envers toi-même.

Tu ne t'amélioras pas en restant dans la position où tu te tiens debout depuis ton début.

- Je n'aime pas l'être. Être sentimentale...

- Avec toi ?

- Comment ?

- Tu as caché ta rage, ta souffrance, ta tristesse.

Tu as caché tes larmes depuis pas mal de temps. Ne trouves-tu pas que c'est le moment dont il faut parler ?

- Mais...

- Oui, je sais. Je ne suis qu'une partie de toi.

Ça ne m'empêche pas de t'aider.

- C'est vrai... Il suffit juste de dire ce que je portais dans mon cœur.

- Exactement!

- Depuis ma reconnaissance avec cette famille et jusqu'à ce jour-là, aucune personne entre eux ne voulait de moi.

Ils disent que je suis un échec, peu importe l'effort que je faisais...ou à quel point j'essayais...cela n'avait aucun point d'importance.

Rien de tout ça n'a marché apparemment.

Au début, je croyais bien... qu'ils m'aimaient....

Cependant, je me suis senti vivre dans mon monde d'illusion fantastique. Un monde qui n'a réussi qu'à me décevoir et m'offrir le désespoir.

La déception d'être une fille...la déception d'être une Sinuao...la déception d'être moi.

Le désespoir d'essayer encore...l'habitude de ce désespoir...

Elle par contre, était toujours meilleure et douée dans des divers domaines. Ce qui l'a rendu gagnante à l'appréciation et l'amour de son entourage.

Parfois je me disais :

^quelle est la raison de ma naissance si personne ne veut de moi . ^

Alpha,21-11.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant