Alpha,21-11.

Chapitre 11

- Alpha! Il s'est passé un truc bizarre pendant ton absence. L'appareil a commencé à marcher à un moment.

- J'ai enlevé pourtant les piles...

- Crois-moi ! J'ai tout noté.

En tenant la feuille qu'elle m'a donnée je peux entendre leurs voix à travers les mots écrit.

« - Cosune...je ne vois pas de raison pour laquelle tu as appelé la police.

- Disait l'aveugle.

- Disait le monstre.

- Tu t'insultes Cycla, ma chérie.

- Tu fais quoi avec le cadmium?

- Tu ne vois pas ce que je suis en train de faire.

Ah! J'ai oublié tu es aveugle tu ne pourras pas le savoir.

- Ne sous-estime pas les aveugles.

De toute façon ce n'est pas mon affaire. Soupira-t-il.

Je m'en vais.

Essaye de faire vite avant que la police vienne.

- Même si on fait vite les autres vont nous trouver.

- Tu veux être partout dans les medias monsieur l'Anonyme.

- C'est cool ! Je ne serais plus monsieur l'Anonyme, je serais monsieur célèbre !

- Soyons honnête on perdra tout ce qu'on chérisse le plus.

- N'est-il pas le but de ce jour ?

- Amusons-nous bien dans le trauma qu'on va vivre. Dans le doux oxygène que le cadmium nous offre. »

C'était tout ce qu'elle a écrit. Tout devient de plus en plus mystérieux. Je ne sais pas comment décrire ce qui vient de se passer entre eux.

Je me sens incapable de réfléchir. Incapable de faire quoi que ce soit. Fallait-il écrire ce que j'ai comme idées à propos de ce que je viens de lire ?

- Oui, je pense que ça modifierait l'intrigue dans l'histoire.

L'histoire continua à être écrite.
Trois mois passèrent aussi vite qu'un clin d'œil.

L'histoire est enfin achevée. En la lisant, moi qui l'ai écrit. Je l'ai trouvée incroyablement ennuyante.

- Wow Alpha ! C'est incroyablement captivant.

J'ai encore envie de la relire! Comment tu as pu faire ce travail dans des conditions difficiles ?

Trauma.

- Ce n'était pas si difficile...

Répondais-je.

- Le vrai problème maintenant est comment il sortira de cette place ?

- Aucune idée. Peut-être la personne qu'elle l'a mise vide s'en chargera. Je vais me reposer.

Le lendemain rien ne s'est passé. Les jours ont fini en semaines. Les semaines ont fini en moins. Les mois en finissent en années.

- Je ne l'apprécie pas. Il ne m'a donné que des faux espoirs. Peut-être que c'est ma faute d'avoir espéré.

Pourtant, je ne peux pas le détester.

- Si tu crois qu'il y a de l'espoir. Alors il existe.

- Bientôt...dans quelques mois, quatre années vont passer. Remettons-le à sa place il serait au confort.

Je vais leur demander de me permettre de prendre une douche. Probablement ça m'aiderait à me changer les idées.

À mon retour, elle m'accueillera avec un large sourire démoniaque.

- Il l'a pris! On n'a qu'à attendre sa réponse.

- Il ne prendra pas aussi longtemps donc.

Mes quatre ans de patience ont été récompensés en quatre jours.

Le voilà en train d'ouvrir la porte qui menait à l'autre monde.

'Sors d'ici, ta famille t'attend.'

Disait-il.

Ses mains étaient aussi glaciales que la neige de janvier. Son parfum qui suivait chaque pas qu'il faisait, me donnait le tournis. Peu importe combien de fois que je le regarde je ressens de la nostalgie.

'Souviens-toi de moi cette fois.'

Demanda une voix.

Je me suis précipitée de voir si ces mots viennent de sa part. Ou si ma mémoire me joue des mauvais jeux.

En regardant à nouveau devant moi. Toute la famille tenait présence devant mes yeux et bien sûr elle n'était pas présente. Les grands-parents de la famille étaient en train de se diriger vers moi.

Malheureusement, leur action a été interrompue par une autre.

Les balles ont été déjà centrées dans les veines de leurs cœurs. La personne qui a commis cet acte ne se trouvait point près d'eux. Ni près de moi. Ni près de nous.

Vu leur état c'était déjà trop tard pour les secourir. Cependant, il fallait pour eux d'appeler l'ambulance quand même. Pourquoi?

Pour créer le drame.

Ils ont finis par être enterré le jour même.