Alpha,21-11.

Chapitre 13

Le docteur est revenu pour savoir si son état s'est amélioré. Malheureusement il restait le même. C'était stable, ce n'est pas une mauvaise ni une bonne nouvelle.

Les parents d'Alpha sont apparus qu'une seule fois pour des secondes que leurs sommes n'est même pas égales à une minute.

Les jours se ressemblaient. Le lundi était un Dimanche, le mercredi était un Mardi. Rien de spécial ni de diffère entre eux.

La météo était la même.

Les nuages se rassemblaient. Le vent sifflait une triste mélodie que seuls les oiseaux suivaient son rythme.

Éxine qui passait la plupart du temps avec elle dans sa chambre à l'hôpital, quitta la pièce pour rejoindre son travail. Cette dernière ne savait guère que c'était risqué de la laisser seule. C'était prévu qu'elle revienne dans quelques heures mais ce qui était prévu n'est pas celui qui était apparu.

Le silence de l'atmosphère s'est interrompu par le bruit de l'ouverture de la porte.

Avec des légers bruits de pas jusqu'au lit de l'allonger.

Elle répliquait:

''Tu ne t'es pas demandé la raison pour laquelle j'ai fait tout ce drame?

Tout ce que j'ai fait jusqu'à maintenant était pour te protéger du mal. C'était pour te protéger de ce futur. Pourtant, je sais que tu ne peux pas t'échapper...je me disais qu'il existera une méthode. J'ai essayé les pires et j'ai fait qu'empirer tout. J'empire encore. Et j'empirerais encore sans hésitation.

Est-ce vraiment la vraie vérité de mes actes?

Est-ce vraiment l'unique raison?

Pourquoi les humains ne s'entendent pas alors qu'ils sont de la même race?

Ils sont faits pour s'entendre n'est-il pas vrai?

Mais, toi t'e bizarre. Très différente d'eux.

Il n'y a pas que toi, il existe tout de même d'autres personnes.''

Éxine a brutalement ouvert la porte afin de savoir qui est cette personne qui a pu entrer dans la chambre. À sa grande surprise, personne ne l'était.

Le lendemain matin, Alpha se réveilla et a effectuait des analyses. Le bilan disait qu'elle souffrait d'un ancien traumatisme crânien, ce qui a mené à l'amnésie comme résultat.

'Elle serait déchargée de l'hôpital dans deux jours. Je donnerais quelques médicaments pour diminuer ses étourdissements.

Bon rétablissement a elle. '

C'est ce que le docteur disait.

Ensuite, l'infirmière rejoignit le docteur afin qu'elle se charge de prendre soin d'elle dans ses deux derniers jours.

- Je suis l'infirmière qu'elle prendra soin de toi. C'est bien Alpha Sinuao, non?

- Oui.

- J'ai lu ton roman et je l'ai adoré !

Je me demande comment tu as pu avoir une idée pareille?

- Je me le demande aussi.

- Si tu écris le deuxième tome. Bah, je veux que l'histoire soit un peu heureuse...

- Pour qu'elle raison?

- L'histoire est un peu triste. C'était comme si elle était écrite avec le sang de la souffrance. Son odeur m'a étranglé dans une désespérance.

- Je ne le pense pas. Je crois que chacun voit les choses à sa propre manière. Peut-être que tu as déjà été désespérément étranglé par la tristesse c'est pour cela que tu l'as vu de cette manière-là. Et une autre personne pensera différemment et ainsi de suite.

- Sûrement... Qu'elle était ta raison de l'avoir écrit?

- Il en existe plusieurs. La principale, est que je voulais prouver mon existence.
Et parmi mes raisons secondaires, je voulais partager mon histoire avec les autres. Car, ça se peut qu'il existe d'autres personnes qui souffrent de ce que j'ai souffert. Peut-être de la même manière. Peut-être d'une manière différente.
Aussi le but était de leur rappeler qu'il ne faut pas prendre la vie trop au sérieux. On n'y gagnera rien. On n'y perdra rien.

Ces deux derniers jours passèrent vite.

C'est ainsi qu'Exine et Alpha ont quitté l'hôpital.

Sa tante a essayé de la convaincre encore une fois afin qu'elle rejoigne l'école. Elle a senti qu'il n'y avait pas d'autres choix à part d'accepter ce qu'elle a suggéré.

Puis, elles rentraient toutes les deux dans le Castellum. Ce dernier était vide. Il n'y contenait personne. Même les travailleurs domestiques ne se retrouvaient plus là.

' Ils parlent des choses qui servent typiquement à rien. En plus, ils ont choisi le plus mauvais timing. '

Pensait-elle.