Alpha,21-11.

Chapitre 16

C'est ce qu'elle pensait.

La réalité est que je l'ai discrètement suivie. Je voulais savoir ce qu'elle cachait.

Elle avait peur. Elle tremblait. Elle pleurait. Elle s'arrêta soudainement.

Cosune s'arrêta en face d'une personne. Cette dernière était habillée tout en noire.

Elle tenait un pistolet. Elle le visait sur Cosune.

Mon corps agissait seul.

Au contraire ses parents étaient les seuls résidents de cet habitat.

Ils n'arrêtaient pas de parler de différents sujets. Elle, qu'elle était obligée de s'asseoir auprès d'eux en train d'écouter leurs sujets dérisoires.

Je voulais qu'elle meure. Je ne voulais pas qu'elle meure.

Quel dilemme !

En réalisant mes pensées, la balle était déjà placée confortablement près du poumon gauche.

À ma plus grande découverte, c'était elle qui se tenait debout en face de moi.

Elle était celle qu'elle possédait tout ce qu'on peut souhaiter, tout ce qu'on peut appeler de tous ses vœux sur terre. Mais...qui protégé ai-je?

Une voix empressée douce et lestement harmonieuse qui conjurait pour lui épargner sa vie.

En me tournant envers elle, j'ai senti un doux rayon du soleil derrière moi. Nuances de lumières comme s'ils me tenaient, moi et toutes mes imperfections imparfaites, et toutes mes cicatrices qui se tenaient à l'intérieur de mon corps.

Cet être avec cette belle chevelure de rayons.

De plus j'ai envie de bouger, de plus je le suis capable de le faire. Incapable de parler, ni de saisir ses mots. Mes yeux s'assombrissaient, ma vue s'empirait.

J'ai senti une vigoureuse puissance qui me tenait hors de cette scène.

Là que je suis incapable de la voir. Mon intuition m'envoyait une alerte aussi.

En ouvrant inopinément mes yeux je me retrouvais allongé dans mon lit. Maintenant, c'est si fréquent que je fais ce rêve et je l'ai plu souvent que d'habitude.

Ma chaude petite chambre laissa aller ce sentiment inhabituel qu'il fallait prendre habitude de lui.

En essayant de me préparer pour atteindre mon école j'essayais d'oublier ses rêves.

Ses rêves où ne je ne suis quelqu'un d'autre où moi. Ses rêves où je suis Alpha.

Les classes ont finalement terminé. Tout en parcourant mon chemin vers « ma maison ».

J'ai senti que le trajet s'est déplacé au bout du monde. J'ai senti que je n'arriverais jamais à atteindre l'endroit où je brûlais d'envie d'y aller.

Les gens qui braquaient leurs yeux sur moi anormalement. C'était la première fois que j'accorde plus d'attention aux personnes autour de moi.

Qu'est-ce qu'une jeune adolescente peut avoir de spéciale ?

C'était comme si je m'attendais à une guerre que je ne réussissais point à m'en sortir victorieuse.

Après une éternité, j'ai enfin réussi à mettre les pieds dans cet endroit. L'intervalle sans début sans fin que je croyais qu'il me guidait vers le chemin de l'enfer.

Avant d'ouvrir la porte. J'entendais souvent des bruits...par exemple quand ma mère parlait au téléphone ou quand elle allumait un appareil ménager.