La Féline

Chapitre 3

Je ne sus comment réagir; elle semblait paralysée ! Mais notre dialogue débuta :

- Tu vas bien ma puce ? S'inquiéta-t-elle. Même si étrangement il me semblait dans ça voix qu'elle avait quelque chose à se reprocher.

- Oui maman, ne t'en fait pas, je ne me suis pas fait mal enfaite. C'était un évènement très étrange et tout c'est passé si vite ! Mais tout ce que je peux te dire c'est que je suis retombée sur mes pied. . . Un peu comme un chat tu vois ?

**silence**

**soupire désespéré de ma mère**

**long silence**

Mais ce silence se brisa par les sanglots étouffés de ma mère.

- Je vais t'expliquer. Articula-t-elle enfin entre deux sanglots. Je suis désolée ne pas avoir eue l'occasion de discuter de ça avec toi plutôt. . .

- Mais discuter de quoi maman ? Puis une révélation s'ouvrit soudainement à moi. Papa ? M'exclamais-je. C'est vrai que ce sujet avait toujours été comme une histoire brumeuse et floue dans ma tête.

- Oui. Me répondit-elle. Assied toi s'il te plaît. Et elle débuta le récit :

"J'ai rencontrée ton père lorsque j'étais à la FAC, mais notre histoire n'a rien avoir avec ce que je vais te raconter, ajouta-t-elle. Seulement, disons que ton père n'était pas commun, ou différents si tu préfère. Il s'appelait Yûko. -Hochement de tête de ma part- Et le lien que je fais avec ce qui viens de se passer, c'est tout simplement qu'il venait d'autre part, un endroit où les gens étaient comme lui. Pour te préciser donc ça, Yûko avait la capacité de se transformer complètement en chat. Mais part le fait que je sois humaine, il y a une erreur génétique dans ton corps et bientôt va s'en suivre ton déclenchement . Voyant la tête que je faisais elle reprit : au lieu d'avoir la capacité de te transformer en chat, tu aura de manière définitive des oreilles, une queue et des réflexes et différents petits changements physiques. mais tout cela après ton déclenchement. D'ailleurs ça dure trois jours selon les renseignements que j'ai de ton père. Je vais dire au collège que tu es à l'hôpital et dans deux semaines tu partira en direction du monde de Féleine."

J'étais vraiment troublée et ma voix était hésitante mais j'eus la force de lui demander :

- Mais.. comment j'y vais là bas ?

- Je ne sais pas, avoua-t-elle, mais je te conseille de suivre ton intuition.

Après ça, je montais dans ma chambre très lourdement; comme si le poids de ses mots m'affectaient physiquement. Bien que j'étais fatiguée, le sommeil ne me tentais pas, en effet ces créatures reviendraient sûrement me hanter me dis-je, ce n'est pas la peine de s'endormir pour ça. Alors je fis comme souvent en phase d'insomnie : je pris ma couette et l'installa sur mon toit en passant par la porte fenêtre de mon tout petit balcon. Le toit était penché mais la couette moelleuse, de plus la température était agréable. Et puis insoucieuse, le sommeil m'emporta malgré moi.