La Féline

Chapitre 18

- Entre je t'en prie. Me dit ma professeure.

J'entrais et me plaça en face d'elle, comme à mon habitude.

- Très bien. Commença-t-elle. Aujourd'hui nous allons faire un exercice un peu spécial pour développer tes talents. Tu es d'accord ?

- Oui.

- Super. Durant le questionnaire, tu m'avais bien parlé de cauchemar que tu avais dessiné ?

- Effectivement.

- En a tu fais un récemment ? Ou un rêve ?

- Cette nuit j'ai rêvé de mon père, enfin c'était plutôt un cauchemar.

- Sais tu a peu près à quoi ressemble ton père ? me demanda-t-elle.

- Oui de tête.

- Dans ce cas dessine le, fais un portrait de lui.

Je hochais la tête avant de sortir un crayon à papier ainsi que mon calepin. Je pris le temps de dessiner chaque détail que mon cerveau avait enregistré. Chaque ombre sur son visage. Ces cheveux de jais. Ses paupières abaissées. Tout. Une fois mon ébauche terminée, je décida de l'observer. Il semblait bel et bien vivant. Dans son regard, c'était comme si il essayé de parler.

- Il ne se passe rien de particulier, finis-je par dire.

Elle hocha la tête. Finalement j'eus une idée.

Cette fois ci je pris un stylo et marqua ;

Parle moi de ta particularité.

Soudain, une lumière mauve telle mes cheveux jais de mon carnet. Cette lumière m'enveloppa et puis une image de lui apparut dans mes pensées. Il me parlait. J'écoutais alors et entendit. « Ma particularité est spéciale. Je peux contrôler les cauchemars des autres. »

La lumière se dissipa et je revint à moi.

Ma professeure m'observait avec attention puis me demanda gentiment ce que j'avais vu. Mais aucun son ne sortit de ma bouche car trop de questions se bousculaient dans ma tête.

Une fois rentrée à la maison, je racontai tout ça à Ashley. Elle était impressionnée et fière de moi. Puis je lui dit :

- D'ailleurs, merci de m'avoir aider ce matin.

- Mais tu rigole ? C'est normal. Moi je peux te dire merci mille fois d'être allé parler à la principale,

- Oui c'est vrai. D'ailleurs pour en revenir à mon rêve, on arrête de le chercher ?

- À quoi bon ? Me demanda-t-elle. Si ton père t'a abandonné il ne mérite pas que tu lui cours après.

Son air déterminé m'enchantais, elle semblait prête à tout pour m'aider à prendre les bonnes décisions. Elle vit que je l'observais  et me sourit. Cette attention envers moi me fis rougir alors je me tournais en prétextant préparer à manger.

- Ça va Ashley ? Me demanda-t-elle avec un fond de rire dans la voix.

Je ne savais pas quoi lui répondre car je n'étais pas prête à lui dire que je l'aimais, toute la journée j'ai fais abstraction de mes sentiments pour ne pas les dévoilés mais en me retrouvant seule avec elle c'était plus difficile.

- Oui tout va bien j'ai juste un peu chaud, tu trouve pas que le temps se réchauffe toi ?

- Si si.

Aïe, elle sentait que je lui cachais quelque chose. Finalement le soir en nous couchant dans son lit double elle s'endormît vite, mais près de moi, ce qui me fis des sensations étranges dans mon ventre. Au moment où j'allais m'endormir, je regarda Ashley une dernière fois et lui dis « je t'aime » en fermant les yeux. Mais je les rouvrit brusquement lorsque je l'entendis dire « Moi aussi ».