La Féline

Chapitre 17

Cette nuit là, ce fut la première fois depuis un mois que je me souvint de mon rêve.

Il faisait beau et j'étais au bord d'un lac. L'envie me pris d'aller me baigner. L'eau était d'un bleu turquoise et l'eau était à une température absolument parfaite. A la réflexion absolument tout était absolument parfait. Mais alors que je sortais de l'eau et me sécha, un homme qui de l'âge pourrait bien être mon père vint me voir et me dit :
«  Kat, je vous ai abandonné toi et ta mère et j'en suis conscient. Mais c'était volontaire. Je ne veux pas de toi, je ne veux pas de vous. Arrête de me chercher car je te fuirais. »
Il s'éloigna et la nuit commença à tomber. A ce moment là, mon cerveau était en ébullition et j' avais l'impression de manquer d'air. Je commençais aussi à pleurer. Et puis au fur et a mesure ces facteurs se transformèrent en crise d'angoisse. J'étais seule, au milieu de la nuit, en train de faire une crise d'angoisse. C'est à ce moment là qu'Ashley arriva, elle me pris dans ses bras et me calma. Lorsque mes respiration n'étaient plus saccadées, je la remercia et elle resta à mes côtés.

En me réveillant, je me rendis comte que j'étais réellement dans ses bras et qu'elle m'avait installée en position assise pour que je respire mieux. Ashley m'expliqua que mon sommeil était particulièrement agité et qu'elle avait donc préféré me mettre dans une position agréable ainsi que rester a côté de moi.

- Mais enfaite, me demanda-t-elle, de quoi rêvait-tu ?

- J'ai rêvé de mon père, il me disait que de m'avoir abandonné ma mère et moi était volontaire et qu'il fallait que j'arrête de le chercher car il me fuirait. Et je pense que mon rêve était un message de lui car ensuite, lorsqu'il est parti la nuit tomba particulièrement rapidement et il faisait très noir. Je faisais une crise d'angoisse avant que tu n'arrives et que tu me prenne dans tes bras pour me calmer.

- Il faisait particulièrement noir ? Répéta-t-elle.

- Oui, et c'est exactement pour ça que je pense que ça a un rapport avec son contrôle de la « noirceur ».

- Effectivement je pensais à la même chose. M'avouas-t-elle.

Je regarda l'heure et fut tout à coup surprise.

- Il ne nous reste plus que 10 minutes pour se préparer ! Lui dis-je.

- Calme toi. Je la regardai avec incrédulité. Tu n'a pas de parents responsables et moi non plus. Si nous loupons le premier cours ma soeur ne dira rien t'inquiète.

- Tu crois ?

- J'en suis sûre.

Nous arrivâmes alors dans la moitié de la première heure. Ashley en profita pour faire des devoirs en permanence mais moi, je la regardai et je rougissais dès qu'elle me souriait en me voyant. Je t'aime vraiment.

En cours de journée, ce fut l'heure d'aller en cours de spécialité. La professeure me donna cette fois ci un exercice assez spécifique.