Chapitre 6

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D'une semaine à une autre, le jour du départ arriva vite, plus vite que prévu. Mais j'étais prête, cette nuit là je ne me souvins pas de mon rêve. Etrange mais sans trop m'en soucier je m'habillais, vérifiais qu'absolument toutes mes affaires nécessaires et d'autres un peu moins était bien réunis dans mes bagages encombrants. Je regardais également que le tiquet numérique été téléchargé dans mon téléphone. Tout était prêt. D'ailleurs mon déclenchement est désormais terminé j'ai une queue de chat et mes oreilles ont fini de pousser. j'ai pu découvrir des instinct et reflexes nouveau auxquels je ne suis pas très habitués.

Bon, me dis-je, c'est le moment, je ne peux plus reculer et je ne sais pas quand je reviendrais ni si je reviendrais. Après avoir dis au revoir a ma mère, quelques pleurs lourd de sens et après avoir soufflé un bon coup, je sortit de la maison. Sans m'arrêter je partit d'une marche régulière en sautant toit en toit et de mur en mur car la ville ici est très étroite et comme ça je peux m'entrainer avec mes sens nouveaux. Arrivée à la gare, je cherchait le quai correspondant et montrait mon téléphone pour entrer. Le trajet étant de 6 heures j'avais le temps devant moi de regretter mais au lieu de ça, une fois assise, un grand sourire me vient. C'était comme une impression mais je me sentais tellement légère !

Une heure était déjà passée et je m'amusais a observer les gens pour en déduire des élément que je m'était imposé au début du trajet. Je ne faisait pas ça de manière malsaine évidement, mais simplement pour passer le temps.

Au bout de deux heures, je me lassais un peu de ce jeu même si j'avais observer que sur environ une personne sur dix, les passagers du train avaient une façon étrange de me dévisager et de me fixer carrément. Un peu comme si j'avais les yeux violets et des oreilles quoi. Après tout, mon père était bien venu ici donc ça ne m'étonnerais pas que d'autres personnes de la bas soit ici. Ou alors il y a peut être des humain dont leur sang à été troublé par celui des miens et donc ça s'expliquerais ainsi.

La 3eme et 4eme heure passèrent rapidement mais à la 5eme, le stress monta et beaucoup de questions se formèrent dans ma tête. Peut être que je ne vais pas au  bon endroit ?  Ai-je raison de prendre mon téléphone ? Qui sais ça n'existe peut être pas là bas ? 

Mais alors que ma respiration se saccadait, une mais se posa sur mon épaule. Une fille, avec des cheveux d'un blanc pur et des yeux bleus hors du commun. Elle me souris. Et mon angoisse se dissipa. 

-Je sais d'où tu viens, me dis-t-elle d'une voix douce, je peux voir tes oreilles et je sais que tu veux trouver comment aller là d'où tu viens. A l'arrêt de Chaville tu me suis ? Si tu me crois bien sûr. Accompagna-t-elle d'un rire apaisant. 

La FélineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant