Chapitre 5

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Ce lac partie 2

Song~ Born To die / Lana Del rey

-Je me disais bien que je t'avais déjà vu quelques pars.

Une voix que je connais me sort de mes terribles souvenirs.

Je fixe la silhouette assisse à côté de moi. Elle enlève sa capuche et des cheveux d'une coloration blonde ,fort douteuse, apparaissent.
Je reconnais immédiatement l'un des garçons qui se trouvait à l'anniversaire d'Elyo. Je l'avais également croisé avec son chien un soir, à cet endroit précisément.

Mes joues devinrent rouge, gênées qu'il me voit en pleure sur un banc au beaux milieu de la nuit.

-Ça va ? Demande t'il en se tournant vers moi .

Je renifle peu discrètement et acquiesce d'un léger signe de tête.

-On dirait pas pourtant.

Je ne répond pas.

-Je t'avais déjà dit de ne pas rester par là, c'est dangereux.

-J'aime bien être ici, l'endroit me plait.

-Viens la journée c'est plus sécur.

-J'ai pas le temps.

-T'habite par là ?

-Non.

-Ta pas un parc plus prêt de chez toi ?

-Si, mais je les aime pas.

Il siffle certainement agacé.

-T'es très ferme sur tes décisions on dirait.

Une nouvelle fois, je ne répond pas.

Il appuie son dos contre le dossier du banc, sors une cigarette, l'allume et fume en silence.

De longues minutes passes sans qu'un mot ne traverse nos lèvres. Seulement le bruit du vent et des canards qui s'amusent dans le lac en contre bas, glisse dans nos oreilles.

-Pourquoi tu pleures ?

-Je pleure pas.

Il se penche vers moi, passe son doigt sur mes joues mouillées par mes larmes. Lève un sourcil en me fixant.

-Tu m'as pris pour un teubé ?

-Laisse moi seule s'il te plaît.

Je l'implore du regard par manque d'envie de parler.

-Trop risquer, je reste.

-Y'a rien de risquer t'inquiètes, tu peux t'en aller. Il va rien m'arriver.

-On sait jamais, en ce moment je vois grave des trucs d'agression et tout. J'aimerais pas que ça t'arrive. Et surtout de savoir que t'étais là et avoir fait l'aveugle. Tu captes ?

-Ouais.

Et nous restons là.
Et il ne bouge pas.
Et il ne dit pas un mot.
Et je le remercie intérieurement pour toutes ces choses.

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Je saisi mon téléphone et consulte l'heure.

3h46

Je me racle la gorge. Et prend la parole.

-Je vais y aller, il se fait tard.

-Cool, t'es venues en voiture ou à pied?

-En marchant.

-Va s'y je te ramène.

-Non merci, ça va aller je préfère marcher.

-Je te laisse pas rentrer seule, monte.

Je tourne la tête dans sa direction, commençant à être agacer par son entêtement.

-Je te connais pas, ok? Je ne vais pas monter dans ta voiture. Je suis grande, d'accord? Je peux me gérer seule. Merci.

Je me lève et commence à marcher d'un pas rapide et déterminer.

J'entends les crissements de chaussure sur le sol. Et une voix lointaine qui cri « attend ».

Quelques secondes plus tards. La teinture blonde ambulante est à coter de moi.

-Tu vas vraiment pas lâcher l'affaire enfaite ? Il va rien m'arriver je passe par des rues éclairés et sécurisé. T'en fais pas. C'est gentil de ta part mais c'est bon. Je gère .

-Je préfère être sur .

Je souffle, battu. Je sais que je ne gagnerais pas.

-Elle est où ta voiture ?

Il me lange un sourire,qui laisse apercevoir ses dents parfaitement droite, rempli de fierté d'avoir réussi.

Il me guide jusqu'à sa voiture, nous grimpons à l'intérieur, nous attachons et démarrons.

-T'habite où ?

-Paris 16.

Il siffle, impressionné.

-Scuse nous madame.

Un léger rictus s'échappe de mes lèvres.
Un son de rap empli la voiture, et nous prenons la route direction chez moi.
Sur le trajet il chantonne les paroles des différents musiques qui passent.
Au bout de quelques minutes je m'umecte les lèvres, tourne ma tête dans sa direction et prends là paroles

-On se connaît pas. Pourquoi tu tenais tant à être sûr que je rentre chez moi ?

Je le vois froncer les sourcils et me jeter un coup d'œil.

-Il y'a quelque mois ma ptite soeur c'est fait agresser dans la rue. Depuis, je fait beaucoup plus attention au femmes comme toi seule en pleine nuit. Et comme je te l'ai dit vers ce parc c'est mal famé donc déjà que t'avais l'air pas super bien. Je m'en serais voulu si il t'était arriver quelque chose.

J'acquiesce d'un signe de tête et ne dit plus un mot .


C'est une folie de haïr toute les roses parce qu'une épine vous à piqué.
Antoine de Saint-Exupéry
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