Chapitre 14

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Même banc, même heure, même personne à mes coter.

Il fume. Je ne parle pas.
Tout est dit .

Mais ça aide.
Avoir juste une présence à côté de toi, qui ne te pose aucune question et qui accepte simplement le silence sans vouloir le combler.C'est une présence qui m'aide .

Mais il est humain et la curiosité le rattrape.

-Pourquoi tu te fais vomir ?

je mits quelques seconde avant de répondre.

-La culpabilité.

-de manger ?

J'hocha la tête pour toute réponse .

-Tu as le droit.

Je fronce les sourcils et tourne mon visage vers le siens accrochant ses yeux dans les miens.

-Tu as le droit de manger. Ce n'est pas grave. Tu as le droit de prendre du poids et tu as le droit de te faire plaisir. Ne te punies pas pour quelque chose d'autoriser.

J'acquiesça d'un signe de tête et me remis à fixer  le lac face à moi.

Les paroles qu'il avait prononcées sont les paroles que je voulais entendre. Parce que c'est vrai j'avais le droit.

-Merci.

Et il fume. Et je ne parle pas.


-Abby ! Réveil toi !

Je m'étais endormi sur le banc à coter de mathieu.

-Tu devrais rentrer chez toi, Abby.

-Eum ouais ouais tout à fait.

Je me levait du banc et nous marchions jusqu'au parking.

Chacun monta dans sa voiture et chacun reparti.
Simplement.

/

Pour l'anniversaire de Céleste elle a louer une grande maison pour faire une énorme fête et bien évidemment j'y suis conviée.

Je ne voulais pas refuser car c'était l'anniversaire de ma meilleur amie mais je sentais que ça allait être très très dur à supporter.

Certes je travail dans l'évènementiel mais quand je reçoit des demandes pour ce genre de fête je les refuses car premièrement je n'y arrive pas bien et de deux je déteste ce type d'évènements.

Mais c'est pour Célèste.

En passant simplement le portail de la maison je pouvais déjà apercevoir la masse humaine qui se trouvait à l'intérieur de celle ci.
La musique qui sortait de la maison du au baie vitrés ouvert, était forte et désagréable.

Mais c'est pour Célèste.

Plus je me rapprochait de la maison plus la boule dans ma gorge grossissait .

En ouvrant la porte d'entrée une vague de fumée me claqua au visage et une odeur de drogue mélanger à de l'alcool puis de la transpiration me donnait envie de repartir aussi sec.

Je me força à avancer dans cette masse humaine et chercha du regard Céléste ou Elyo pour savoir ou poser mes affaires.

Je tournais sur moi même en les cherchant quand je senti qu'on m'attrapa le bras. En me retourant je fus soulager en remarquant que c'était simplement Mathieu.


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