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Chapitre 19

Les vacances se sont terminés dans une bonne ambiance, tous les soirs on regardait des films et on se battait pour la place sur le canapé.
Maintenant c'est le moment d'aller en stage en France. J'ai a la fois hâte d'y retourner et a la fois j'appréhende le lycée d'Iris.
Je marche à l'aéroport avec ma mère et Steven. Je suis dégoûtée qu'il soit venu avec nous, j'aurais voulu avoir un moment juste avec ma mère.

- Bon Olivia il faut qu'on te dise quelque chose avec Steven. M'annonce ma mère. Je n'osais pas le faire avant parce que j'avais peur que tu réagisse comme Iris.

- Vous vous séparer? Je demande automatiquement

- Non! Pourquoi est ce que vous n'arretez pas de penser ça? Steven m'a demandé en mariage et j'ai dis oui.

Je reste sans voix. Ma mère va se remarier avec un autre homme que mon père alors qu'au dernière nouvelle ils ne sont pas encore officiellement divorcé. J'aimerai lui rappeler ce détail mais le seul mot qui sort de ma bouche est.

- Félicitations.

- Je savais que tu comprendrais ! S'exclame ma mère en me prenant dans ses bras

Je ne réponds pas à son étreinte et elle comprend que quelque chose ne va pas. Elle me regarde tristement. Je me retourne pour pas qu'elle voit mes larmes.

- Bon je vais y aller avant de rater mon avion. Je leur dis d'une voix tremblante

- Olivia tu....

- On se revoie dans deux semaines. Je le coupe en prenant ma valise cabine et me dirigeant vers la douane.

Je ne jette aucun coup d'oeil derrière moi et marche rapidement, mais j'arrive à entendre une dernière fois ma mère et Steven.

- Elle n'a pas l'air très heureuse de la nouvelle.

- Ce n'est pas de ta faute, elle pense à son père.

Je fais la queue pour poser mes affaires dans les bacs et passer la machine de contrôle. Ce truc m'angoisse énormément, je dois rentrer à l'intérieur et lever les mains comme si j'étais une criminelle. J'ai toujours peur d'avoir quelque chose qui fasse biper la machine. A l'allée pour venir la machine française avait biper à cause de mes boucles d'oreilles.

Je passe plus de trente minutes à passer le contrôle puis la douane avant d'aller à la salle d'embarquement. Je m'assois et regarde mon billet. Si je ne me trompe pas mon siège est du côté hublo. Je n'ai pas intérêt à avoir envie de faire pipi.
Je regarde un film sur mon téléphone lorsqu'on appelle mon nom pour embarquer.

Je me lève et vais présenter mon billet à l'homme qui m'a appelé et je me dirige vers l'avion. Les Stewart m'accueille et je vois qu'en fait je suis en classe business. Eh bah ma mère n'a pas fait d'économie.

Je cherche ma place et pose ma sacoche sur mon siège avant de ranger ma valise dans le compartiment et d'enfin m'assoir. Je mets mes écouteurs et écoute tranquillement ma musique.
Aller c'est parti pour 10h de vol.

***

J'ai atteri à Paris ! Je prends ma valise et sors de l'avion pressée de voir mon oncle et ma tante mais surtout Iris. Trois mois sans la voir. C'est juste horrible.
Je cherche à travers la foule. Où pourraient-ils être ? Je remarque une fille brune avec un manteau en cuir noir porter une pancarte avec marqué mon nom dessus. Je souris et cours vers ma sœur. Dès qu'elle m'aperçoit, elle lâche sa pancarte et court vers moi puis nous nous prenons les bras en riant.

- Mon dieu tu m'as manqué petite soeur. Je murmure en la serrant dans mes bras

- Toi aussi.

Je me détache d'elle et remarque mon oncle qui me sourit de son air bienveillant dont j'ai l'habitude depuis que je suis toute petite. Je le prend dans mes bras heureuse de le revoir puis me tourne vers mon cousin.

- Salut mon grand. Je lui ébouriffe les cheveux ce qui lui déplaît

- Arrête je suis plus un bébé j'ai 10 ans maintenant ! Se lamente le garçon en se dégageant de mon étreinte.

Je ris et nous nous dirigeons vers la voiture, une grande voiture familiale. Cette voiture qui nous emmenait tous en vacance avant la naissance de Luca et avant la tragédie. Je reste devant la voiture tandis qu'ils montent tous.

- Olivia?

- Désolée, la nostalgie. Je me justifie avant de monter à l'avant aux côtés de mon oncle.

- Je te comprend, moi aussi ça m'a fait ça au début. M'avoue Iris

Un blanc s'installe. Je regarde le paysage. Je suis de retour en France, mon pays. Mais j'ai l'impression de replonger dans la pensine de Dumbledore dans Harry Potter. J'ai l'impression d'être juste en train de revivre mes souvenirs d'antan.

Mon oncle rompt le silence en se raclant la gorge.

- Alors comment sont les États-Unis?

- C'est très bien, je suis avec Adam et j'ai rencontré ses amis. Je répond en souriant

- Quand est ce que vous allez vous mettre ensemble tous les deux? Rit mon oncle

- Jamais ! Je ris

- Oh je t'en pris, il y a trois ans vous vous êtes promis de vous marier ensemble si vous ne trouviez personne.

Je ris face à ce souvenir. Adam s'était pris un râteau par un mec et sur le ton de la plaisanterie m'avait fait cette promesse que j'avais accepté. Et cela avait fait rire ma famille.

- Tonton ça n'arrivera jamais.

- Oui surtout qu'Olivia a un copain. Plaisante Iris

- Ah bon? S'étonne mon oncle

- Non ! Je réponds en me retournant vers Iris mi surprise mi agacé.

- Oh ne me dis pas qu'il se passe rien avec Zack.

- Attends qui t'as parlé de Zack ?

Iris sifle d'un air innocent.

- Je vais tuer Adam.

Iris rit et mon oncle se joint à elle. Il se gare devant sa maison et nous sortons. J'admire la grande maison que possède mon oncle et ma tante. Ça fait des années que je ne suis pas venue ici.
J'entre la dernière dans la maison et ma tante me prend délicatement dans ses bras.

- Ma chère nièce, comment s'est passé ton voyage?

- Très bien merci.

- J'ai préparé le dîner, j'espère que tu as faim.

- Oui merci.

Pas du tout. J'ai mangé dans l'avion, mais si je ne mange pas elle va râler.
Elle va vers la cuisine toute contente tandis que mon oncle monte ma valise à l'étage.

- Oh non je peux le faire ! Je lui signale inquiète qu'il se fasse mal.

- Non non ne t'en fais pas et puis sinon ta tante va râler.

Je ne trouve rien à dire à cela. C'est vrai que les deux sont souvent en désaccord. Je ne veux pas entrer là dedans. Je suis mon oncle dans les escaliers et pose mes affaires dans leur deuxième chambre d'amis. Le lit double place me fait de l'œil pendant que je range mes affaires dans le placard.