Chapitre 02

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Salut comment allez-vous ? Je vous propose de me retrouver sur mon compte Tik tok pour une petite vidéo sur le livre. À très bientôt bonne lecture.


Tic tic tic tic tic

Lance le réveil depuis de nombreuses minutes déjà, c'est encore épuisée qu'Amsia décide d'ouvrir les yeux. Telle la belle au bois dormant elle émerge de son sommeil. Lorsqu'elle regarde le réveil juste en face de son lit, cette dernière manque de faire un malaise. Sept heures quinze affiche ce dernier.

— Oh mon dieu, je vais être en retard là.  lâche-t-elle en se levant brusquement.

Sans perdre plus de temps, elle quitte son lit en quatrième vitesse et se dirige vers sa salle de bain afin de prendre une douche vite fait. Ce matin il n'y a pas de temps pour une contemplation devant le miroir, il faut faire au plus vite pour ne pas être SDF. Une dizaine de minutes plus tard, elle porte un jean noir, une chemise grise. Elle se fait rapidement un chignon vite fait et quitte sa chambre avec son sac à main. 

— Daniela ! Crit-elle en ouvrant la porte de sa chambre.

— Oui. Répondit cette dernière depuis le salon.

— Mais pourquoi ne m'as-tu pas réveillé ? demande-t-elle en sortant de la chambre.

— Je ne savais pas que tu étais encore là, répondit-elle en étant surprise de voir sa meilleure amie encore chez elles.

— D'accord, bref je suis pressée. J'ai pas le temps de discuter, fit-elle en se précipitant vers la porte.

— Ok mais attention regarde tes chaussures, tu as encore tes chaussons là ! lui Fit-elle remarquer.

— Oh..oui, j'avais oubliée, fit-elle en tapant la paume de sa main contre son front.

Elle refait demi-tour afin d'aller enlever ses chaussons. Elle enfile une paire de baskets noir et blanche avant de repasser par le salon.

— Merci beaucoup, répondit-elle.

— De rien, bonne journée à ce soir. Crit-elle depuis le canapé.

Elle sort de l'appartement cinq minutes plus tard à toute vitesse. En sortant de leur immeuble, la demoiselle va directement à son travail.  Ce dernier se trouvait environ quarante cinq minutes de route, ce qui n'arrange pas les choses vu qu'elle n'était pas à l'heure. C'est debout à l'arrêt de bus qu'elle attend ce dernier. En taxi le trajet aurait été beaucoup moins long mais n'ayant pas assez d'argent, elle devait se contenter du bus. Après une éternité, elle a enfin pû arriver sur son lieu de travail.

— Bonjour monsieur, commence-t-elle en passant devant son patron qui l'attendait visiblement de pied ferme.

Amsia travaille pour Hudson LOCK, le patron d'un restaurant de la ville. Cet homme à la carrure imposante et au ventre bedonnant n'est pas l'employeur le plus agréable du monde. Du haut de ses soixante huit ans, il a perdu la totalité de ses cheveux mais pas son sale caractère.

— Oui, vous êtes encore en retard mademoiselle HALE.

— Oui, je suis désolée monsieur LOCK cela ne se…

— Plus besoin d'excuses, vous êtes renvoyé et immédiatement !

— Mais s'il vous plaît, j'ai encore besoin de ce travail.

— Non, vous n'en avez plus besoin. Je souhaiterais ne plus vous revoir ici allez-vous-en!

Malgré toutes les fois qu'elle a pû le supplier Monsieur LOCK a refusé de lui offrir une autre chance. C'est désemparée  qu'elle a quittée le restaurant où elle travaillait depuis près de six mois. Elle est allée dans un petit café afin de se reposer un peu. Elle prit place à une table afin de penser à sa vie, décidément rien n'allait.
Tout allait de mal en mal.


***



Après avoir passé toute une journée dans les rues de Washington, Amsia a enfin trouvé le courage de rentrer chez elle. La nuit est à présent tombée sur l'ensemble de la ville, en se trouvant devant la porte de leur appartement elle aurait souhaité éviter Daniela mais cela était peine perdue. À peine elle a passé le pied à l'intérieur de leur appartement que cette dernière lui dit :

— Salut ma colocataire.

— Oui bonsoir Daniela, répondit-elle simplement en levant la tête.

Une fois la porte refermée, elle s'avance vers le salon.

— Comment était ta journée de travail ? J'espère que ton patron ne t'a pas trop sermonné. Demande-t-elle depuis le canapé.

C'est en se sentant au pied du mur qu'Amsia se tourne vers la brune assise dans le canapé.

— Oh mon dieu... très mal... tu sais, soupire-t-elle en s'affalant dans le canapé.

— Comment ça ? Qu'est-ce qui s'est passé ?

— Et bien… monsieur LOCK m'a envoyé ce matin.

— QUOI ?!

Elle se lève de son canapé afin de venir près de moi.

— En effet, j'étais encore en retard. Il a trouvé que j'arrivais trop souvent en retard au travail et que mon travail ne lui convenait pas. Il a décidé de me virer, j'ai eu beau le supplier mais il a refusé.

— Ne t'inquiètes pas, de toute façon ce n'était qu'un vieux grincheux. Je suis désolée, tu sais cet homme était trop exigeant et tu travailles beaucoup trop pour un salaire que tu ne méritais pas. C'est un bon débarras ! Tu en auras un meilleur d'ici là mais ne sois pas triste.

Sa meilleure amie la prend dans ses bras et essaie de réconforter cette dernière du mieux que possible.

— Merci, je te comprends mais dis-moi comment allons-nous faire pour payer les factures de ce mois-ci ? Tu sais très bien que trouver du travail ici n'est pas très facile. Il faut décidément attendre des plombes pour espérer ne serait-ce être retenu suite à un entretien ou que l'on vous rappelle avec une bonne nouvelle.

— Mais ne t'en fais pas, on trouvera bien une solution. En attendant, tu peux aller te débarbouiller et tu me rejoins à table pour dîner.

— Merci mais je n'ai pas très faim, là je veux juste aller me reposer. Bonne nuit à toi. dit-elle en se levant.

— D'accord, repose-toi bien ma belle à demain. Lui répondit-elle sans insister.

Amesia se réfugie dans sa chambre pour y prendre une bonne douche, se mettre au lit et lire des romans qui la font rêver dans le silence et l'ombre de la lumière de sa veilleuse.

Elle dévore toutes les histoires à l'eau de rose qu'elle a pu acheter en bibliothèque. Cette dernière est captivée longuement à tel point qu'elle passe souvent des nuits blanches au risque de s'attraper des manques de sommeil. Il n'avait que dans ces romans qu'elle pouvait s'évader et espérer vivre la vie dont elle rêve secrètement. Décidément son âme d'adolescente ne s'était jamais éteinte.

Le ScénaristeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant