𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐢𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞𝐬 - K.th

- 𝐏𝐀𝐆𝐄 8 -

Je me suis retrouvé à la table de filles bourgeoises issus de familles nobles avec lesquelles j'ai grandis. Évidemment j'ai fais en sorte de mettre celles avec qui je m'entendais le plus mais malheureusement pour moi, j'avais fait ici une erreur. Je n'avais pas mis d'homme à ma table, chose que ma mère c'est empressée de me rappeler quand nous nous sommes retrouver seules, le temps de quelques instants.

- Je t'avais demandé de mettre des hommes non mariés autour de toi.

- Mère, je ne pouvais pas mettre que des hommes que je ne connais pas. La plupart des gens ici savent que c'est moi qui ai organisé le bal. 

- Raison de plus, il faut que les gens pensent que tu cherches un mari, si ça vient de toi, ça marchera mieux. 

- Mais ça ne vient pas de moi. 

- Meyya, ça suffit. Répond ma mère en me lançant un regard noir

Je ne trouve rien à répondre à ça, de toute façon je doute avoir mon mot à dire. Je vais devoir me plier aux convenances de la reine, comme toutes personnes ici. Tous le monde porte un masque pour cacher le haut du visage, même à table il n'est pas permis de l'enlever, et cela me convient très bien. La reine retourne à sa table, des hommes et femmes très riches s'y trouve et encore une fois elle va leur parler affaires. Moi je n'ai pas envie de me promener entre les tables et de m'arrêter à chacune d'entres elles. Mais je n'ai pas le choix, et déjà ma mère de son regard me force à y aller. 

Je remonte ma robe et me lance, la première table est remplie de vieil hommes étranges et surement déjà marié, ou l'ayant été par le passé. 

- Majesté, nous sommes ravi d'être ici, merci pour cette invitation. 

- Mais je vous en pris, seigneur Chan. 

- J'ai entendu dire, que ce bal était organisé en l'honneur d'un évènement particulier. 

- Comme tous les ans, il se produit avant les compétitions de..

- Tout à fait seigneur Chan, ma fille, la princesse Meyya cherche à se marier. Reprend ma mère en me coupant 

Je ne l'avais même pas vu arriver. Aussi rapide qu'un serpent elle se faufile partout et apparait quand on s'y attend le moins. 

- Quelle merveilleuse nouvelle. Dit une femme d'un certain âge en me regardant avec surprise 

Je ne répond qu'avec un sourire gêné, merveilleuse.. ça dépend pour qui. 

- Oui, c'est tout à fait merveilleux, Meyya a hâte. 

- Et avez vous déjà une idée en tête, princesse ? 

Toutes les têtes sont tournées vers moi, j'aimerais fuir la tout de suite. 

- Non, mais je vais me renseigner. Veuillez m'excuser  je dois aller voir les autres convives. 

Je me retire le plus vite possible, la situation est horrible, qu'est-ce que j'aimerais être ailleurs, tout partout sauf ici. Encore troublé par l'arrivé de ma mère, resté à la table que j'ai quitté, je ne regarde pas trop ou je vais, jusqu'à ce qu'une petite voix m'interpelle. 

- Princesse Meyya, bonjour. 

Un homme plus grand que moi me fait face, il est debout et il me présente son plus beau sourire. Je ne crois pas l'avoir déjà vu, ou du moins je n'en suis pas certaine. Il a l'air jeune, bien plus jeune que tous ces vieux croulants présents dans la salle. 

- Bonjour Monsieur ? 

- Park. 

- Vous ne me dite rien.