The black heart of the rose

7.Le doute s'installe

ARIA

~Los Angeles, 6h45~

Je me réveillai avec précaution, veillant à ne pas réveiller Mike. Je savais qu'il était impératif de me dépêcher afin de me préparer et d'arriver à la fac à temps. Je m'étirai, mes yeux encore légèrement embrumés par le sommeil persistant. Une nouvelle journée débutait, et je nourrissais une détermination sans faille pour en faire une réussite.

Je me levai lentement, ressentant mes pieds entrer en contact avec le sol froid de ma chambre. J'enfilai mes pantoufles et me dirigeai vers la salle de bain. L'eau chaude de la douche était la bienvenue pour me réveiller. Je laissai le liquide couler sur mon corps, chassant toute trace de somnolence. Ensuite, j'enroulai une serviette autour de moi et sortis de la douche, prête à m'apprêter pour la journée.

Je me dirigeai vers mon armoire et en sortis une tenue soigneusement choisie la veille. Aujourd'hui, je décidai d'opter pour un pantalon ample de couleur noire, accompagné d'un doux pull blanc, parfait pour la fraîcheur matinale. J'enfilai mes vêtements avec minutie, m'assurant qu'ils étaient parfaitement ajustés.

Une fois habillée, je me rendis devant le miroir pour coiffer mes cheveux. Mes doigts glissaient aisément à travers ma chevelure, démêlant les nœuds et conférant à ma crinière brune une apparence soignée. Je les laissai librement retomber, apportant ainsi une simplicité et une élégance naturelle.

Satisfaite de mon apparence, je rejoignis la cuisine où Sherley m'attendait. Elle aussi se préparait pour se rendre à la fac.

Ensemble, nous préparâmes notre petit-déjeuner, échangeant des banalités sur nos cours et nos projets pour la journée. La cuisine était emplie d'une ambiance chaleureuse et d'une énergie positive, créant ainsi une atmosphère propice à un bon départ.

Une fois notre repas terminé, nous rassemblâmes nos affaires et nous dirigeâmes vers la porte d'entrée. La journée s'annonçait intense, mais nous étions prêtes à affronter tous les défis qui se présenteraient sur notre chemin.

Après avoir quitté la maison, Sherley et moi nous dirigeâmes vers la fac. Nous traversâmes le campus animé, rejoignant nos salles de cours respectives.

Je me dirigeai vers mon premier cour de la journée, ressentant à la fois une légère nervosité et une excitation grandissante. Je savais que je devais me concentrer et absorber autant d'informations que possible pendant les cours. En entrant dans la salle de classe, je pris une profonde inspiration pour me calmer et me préparer mentalement.

Je montais comme d'habitude jusqu'en haut et sortais de quoi prendre des notes. Le cours commença et j'écoutais attentivement le professeur parler. Parfois, je ne comprenais pas tout, mais ma timidité m'empêchait de poser des questions. J'avais peur de paraître stupide et d'être la seule à ne rien avoir saisi.

Alors que je me reconcentrai sur le cour, le professeur mentionna les meurtres réguliers qui se produisaient à Los Angeles et à Sao Paulo. Les paroles du professeur résonnèrent dans ma tête, évoquant une réalité sombre et troublante.

Mon esprit se replongea dans la soirée où j'avais dansé avec cet homme. Je me souvenais de l'instant de panique lorsque sa main s'était glissée dans mon sac. Avant que je puisse réagir, la violence avait éclaté et il avait été tragiquement tué. La peur et le choc de cet événement étaient encore vifs dans ma mémoire, et les paroles du professeur ravivaient ces émotions.

Une vague d'angoisse me submergea alors que je me remémorais la fragilité de la vie et les dangers qui se cachaient parfois derrière les apparences festives. Je sentais mon cœur battre plus rapidement, ma respiration se faisait plus courte. J'essayai de me recentrer sur le cour, de chasser ces pensées troublantes, mais elles continuaient de hanter mon esprit.