17. La Terrasse

27 2 4
                                    

Aria

Ashton, son regard froid se posa sur moi, me détaillant de haut en bas tout en fronçant légèrement les sourcils, se demandant sûrement ce que je faisais chez lui. D'un geste, il éteignit sa cigarette, laissant flotter une légère traînée de fumée dans l'air. Il quitta la terrasse et entra dans le salon. Son regard était toujours ancré au mien lorsqu'il s'avança vers moi, parvenant à ma hauteur.

-Qu'est-ce que tu fous ici ? dit-il froidement tout en étant arrogant, ce qui ne me plaisait pas du tout.

Qui était-il pour me parler ainsi ? Alors que Caleb allait prendre la parole, je le devançai.

-Caleb voulait juste me ramener chez lui, et je ne savais pas que tu étais ici alors, ton air arrogant tu peux te le garder, répliquai-je d'un ton aussi froid que le sien

Ashton écarquilla les yeux, ses mâchoires se contractant avec une tension croissante.

-Chez lui ? marmonna-t-il avec mépris. Sauf qu'ici c'est chez moi.

Caleb intervint calmement, mais avec une pointe d'agacement.

-Je pensais qu'elle serait en sécurité ici.

Ashton ricana, mais l'amertume dans son regard ne faiblit pas.

- Il y a d'autres endroits que chez moi où elle aurait pu être en sécurité, déclara-t-il d'un ton sec en se dirigeant vers le bar pour se servir un verre d'alcool.

Il but une gorgée de son verre tout en me fixant intensément. L'atmosphère était tendue, le silence pesant. Caleb se tenait à côté de moi, qui semblait être mal à l'aise.

Finalement, Ashton brisa le silence d'une voix grave et autoritaire.

-Tu ne m'as toujours pas dit la raison pour laquelle tu es ici, à part le fait que Caleb t'ait amené sans mon accord. Je te laisse cinq minutes pour m'expliquer, sinon tu dégages d'ici.

Son ton était sans appel. Je sentais la pression monter, mais je ne pouvais pas me laisser intimider.

-Très bien, cinq minutes, répondis-je calmement, évitant de montrer l'énervement qui était en moi et ignorant le défi dans son regard. Caleb m'a simplement ramenée ici parce que je ne pouvais pas rentrer chez moi dans l'état où j'étais. Et pour être honnête, je ne savais même pas que tu étais là, comme je te l'ai déjà dit. Si j'avais su, peut-être que j'aurais préféré dormir dans la rue.

Il arbora un sourire en coin tout en prenant une autre gorgée de son verre.

-C'est vrai que tu aurais été en sécurité dans la rue, dit-il avec un ton moqueur.

Je levai les yeux au ciel en réponse à sa remarque.

-Ah, vraiment hilarant, marmonnai-je avec un ton sarcastique, mes yeux se plissant légèrement. Peut-être que les pavés ne sont pas si mal après tout. Au moins, ils ne font pas de commentaires inutile.

Avant que la situation ne dégénère telle qu'elle ne les déjà Caleb décida d'intervenir et prit la parole :

-On peut peut-être se calmer, non ? Aria, détends-toi. Ashton, tu pourrais être un peu plus accueillant.

-Ça n'a pas l'air de faire partie de son vocabulaire, dis-je d'un ton sarcastique et irrité.

-Toi peut-être qu'une leçon de politesse ne te ferait pas de mal. Mais bon, chacun ses priorités, n'est-ce pas ? Rétorqua Ashton tout aussi irrité et agacé.

The black heart of the roseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant