18. Sous la pluie

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ARIA

~Los Angeles, 9h50~

Les rayons du soleil traversaient les fenêtres de la chambre, et alors que je sentais la chaleur douce, mes paupières s'ouvrirent légèrement, me réveillant en douceur. Je fus privé de l'opportunité de savourer ce réveil tranquille, car les événements de la veille m'assaillirent en mémoire : la révélation sur la mafia à mon sujet, ainsi que le moment mouvementé sur la terrasse avec Ashton, que je regrettai presque en raison de sa réaction déroutante. Je me retrouvai alors tiraillée par l'appréhension, n'osant pas l'affronter et revivre cette tension palpable qui semblait planer entre nous. 

Rester cachée dans ma chambre semblait être la meilleure solution, mais malheureusement, mon estomac n'était pas du même avis, car il se manifestait bruyamment, exigeant d'être nourri. Ainsi, je me trouvais contrainte de quitter ma chambre. Avant de quitter ma chambre, je pris le pantalon que j'avais porté la veille et l'enfilai tout en gardant le tee-shirt de Caleb.

Hésitante, j'ouvris la porte de la chambre avec précaution, glissant ma tête doucement et veillant attentivement à ce que le couloir soit vide. À mon grand soulagement, celui-ci était complètement désert. Avec une pointe d'anxiété, je franchis le seuil de ma chambre, mes pas silencieux résonnant à peine dans le couloir désert. Espérant éviter Ashton, je descendis les marches avec précaution, priant pour que le salon soit vide à cette heure matinale.

Arrivée dans le salon, je constatai avec soulagement que la seule personne présente était Caleb. Un sourire de soulagement se dessina sur mon visage alors que je m'approchais de lui, me sentant soudainement plus détendue.

-Je peux savoir ce qui te rend si heureuse ? demanda Caleb, son sourire reflétant le mien, empreint d'une curiosité amusée.

-De ne pas croiser ton horrible colocataire, répondis-je, serviable, tout en me servant un verre de jus d'orange.

-Horrible colocataire, dis-tu ? fit une voix grave, appartenant à celui que je redoutais de voir, Ashton.

Mon regard se posa sur lui alors qu'il était appuyé contre le mur. Une chaleur soudaine envahit mes joues quand je remarquai qu'il ne portait qu'une simple serviette autour de sa taille, dévoilant ses abdominaux bien définis et sa ceinture d'Apollon. Mes yeux remontèrent vers son visage, où ses cheveux mouillés laissaient perler des gouttes sur son front.

-Tu n'as jamais appris la pudeur à ce que je vois, dis-je d'une voix aussi neutre que possible en détournant mon regard de lui, essayant de dissimuler mon trouble.

-C'est juste une serviette, Aria. Pas de quoi en faire tout un plat, ajouta-t-il d'un ton remplie d'arrogance.

-C'est pas ce que tu me disais hier soir dans le couloir, lançai-je d'un ton plus ferme tout en tournant la tête pour ancrer mes yeux aux siens.

-Contrairement à toi, ça ne fait pas pute, répliqua-t-il d'un ton froid. Un ricanement nerveux s'échappa d'entre mes lèvres.

-Ah, Parce que pour toi, une serviette ça fait pute ? l'interrogeai-je d'un ton irrité sentant mes sourcils se froncèrent tout en avançant vers lui, pour être à sa hauteur.

-Vous n'allez pas encore vous disputer ? intervint Caleb, qui avait jusqu'alors observé la scène en silence, son expression teintée de préoccupation.

-Non, J'ai mieux à faire que de parler avec cette gamine, lança Ashton d'une voix froide tout en maintenant son regard avec le mien.

Je fulminais intérieurement, mes nerfs à vif face à la présence arrogante d'Ashton. Ses mots cinglants résonnaient dans ma tête, alimentant le feu de ma colère déjà brûlante.

The black heart of the roseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant