Finalement, la mission s'était finie beaucoup mieux que ce qui était présagé. Beaucoup plus de peur que de mal. Après la convalescence de Dazai, les deux jeunes hommes prirent l'habitude de de divaguer le long du port de Yokohama pour s'arrêter et se poser sur un banc pour observer le paysage et les conteneurs qui s'échappaient au loin vers l'horizon.
-T'es vraiment un tocard ! siffla Chuuya, excédé.
-Hehe, gratos, comme ça ? ricana Dazai. C'est sympa, merci !
-Tu m'aurais lâché salement et pour toujours, sale batard !
-Mais je suis toujours là, ma crevette. Je t'avais dis que je serais toujours là ! répondit Dazai en le serrant dans ses bras. J'ai fini par croire que mort ne veut vraiment pas de moi... Et puis... Au final, je suis bien mieux près de toi.
Chuuya ferma les yeux alors qu'il se faisait enlacé, la tête posée sur son torse, soulagé de ne pas avoir perdu celui qui faisait battre son cœur.
-Hm, mais... Je comprends toujours pas pourquoi tu es revenu à la mafia pour UNE mission. Tu vas te barrer à nouveau à l'agence ?
-Hehe, en faite, c'était juste un contrat, un genre d'arrangement entre l'agence et la mafia. Ce type nous faisait chier aussi d'un côté, alors bon. Mais vas pas croire que je vais me barrer à nouveau comme un voleur. Je compte venir te revoir aussi souvent que je peux !
Chuuya le regarda avec de gros yeux remplis de surprise mêlée à de la joie.
-Vraiment ?!!
-Enfin, si après tout ça tu veux toujours de moi, hehe.
-Bien sûr que je te veux, abruti ! répondit-il en lui sautant dessus pour l'enlacer.
Dazai ricana. Il restèrent là tout les deux à observer le paysage. C'est alors que Dazai se mis à humer l'air d'une chanson que Chuuya aimait beaucoup, ce qui le fit réagir en tournant rapidement la tête vers lui tout en souriant.
-Tu m'accordes une danse, mon cher ? proposa Dazai.
-Huhu... Ouais, bien sûr !
C'est alors que, le soleil couchant, les deux jeunes hommes entamèrent une délicate valse. Ce spectacle était doux à voir tant qu'on sentait l'alchimie entre leurs deux êtres. Cette danse aurait pu continuer éternellement. Il finirent par s'enlacer et s'embrasser tendrement sous le camaïeu magnifique qu'offrait le ciel à cette heure.
-Tu viens chez moi ? proposa Chuuya.
-Si c'était possible je pourrais même vivre chez toi !
-Tout est possible, chéri.
*
FIN
Note de Kagome : Voilà, le choix de la bonne fin en tout dernier chapitre est totalement stratégique. Ouais, ouais, essaye de réparer les petits cœurs après le cauchemar du chapitre précédant comme je peux ^_^". Bref, j'espère que vous avez aimer cette fic. On se retrouve pour de prochaines histoires ! (Moins triste, promis!)
VOUS LISEZ
[ SOUKOKU ] Les revenants ne restent pas.
FanfictionIl y a quelques années déjà que son partenaire s'était enfuit de l'organisation. Il avait un mal fou à faire ce deuil, c'était un abandon de plus. Qu'importe, la vie suivait son cours. Mais une question le tourmentait toujours : "Et si finalement il...