EDEN
Je ne connais même pas son prénom. Je sais uniquement qu'elle est dans ma classe de philosophie. Je suis assis à côté d'elle, elle sentait la cerise et son regard était perdue dans le vide. J'ai ressentis une étrange mais forte connexion entre nous lorsqu'elle s'est assise à côté de moi durant ma crise. Je m'attendais à des moqueries, à des chuchotements mais il n'en étais rien. Elle s'est contentée de rester près de moi et inconsciemment, sa présence m'a réconforter. En sortant du cours de Mr Petherson, je ne m'attendais pas à autant de monde dans un si petit couloir. J'ai été emporté dans cette marrée humaine et j'en ai perdu la raison. J'ai senti mon cœur se serrer, ma respiration s'accélérer. Mon corps tout entier à commence à trembler, je devais m'éloigner de cette foule le plus rapidement possible. Je me suis frayer un chemin entre les étudiants, marchant tête basse pour éviter de croiser leur regards. J'ai marché tout droit jusqu'à atterrir dans un recoin au bout du couloir, il était silencieux. Je me suis effondré près du mur, mes jambes ne me tenant plus. Je ne suis fait tout petit, je voulais devenir invisible. Tel un enfant, les jambes recroquevillé sur ma poitrine allaitante.
Qu'elle est son nom déjà ? Laurine ? Lorene ?
Lorelei ! Je crois que c'est ça. La jeune fille à la chevelure brune et à l'odeur de cerise.
La jeune fille dont l'âme ressemble étrangement à la mienne.
Je suis assis au troisième rang dans la classe quand tout commence. Au départ c'est seulement des murmures puis tout s'amplifie, c'est le désordre dans ma tête trop de voix différente parle en même temps je n'arrive pas à me concentrer sur une seule d'entre elle. J'essaye de suivre le cours mais le bruit s'intensifie trop de bruit le brouahah de la classe m'étouffe m'oppresse puis vient le moment ou les murmures prononce mon nom j'entends mon nom partout dans chaque bouche de mes camarades de classes. Je sais que tout est faux que personne ne prononce mon nom mais c'est plus fort que moi se sentiment de persécution le sentiment que tout le monde parle sur moi, me critique, me harcèle je sais que tout cela est dans ma tête que ce n'est qu'une hallucination de plus mais je n'arrive pas à lutter je sens mon cœur se mettre a battre plus fort tellement fort qu'il résonne dans mes oreilles je vois trouble à cause des larmes qui s'accumulent dans mes yeux ma poitrine pourquoi j'ai tellement mal elle se serre, m'étouffe m'empêche de respirer normalement je sens que je suffoque pourtant j'essaye encore de me persuader que je respire normalement que tout va bien mais c'est trop tard tout est déjà enclencher et rien ne l'arrêtera car la crise est déjà la est pourtant personne ne s'aperçoit de rien personne ne voit ma souffrance ma lutte contre moi même j'ai mal tellement mal pitié faite que tout s'arrête.
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For all the lost soul
RomanceLorelei subit chaque jour le lourd poids de vivre avec une dépression. Fille unique d'une mère aimante, elle s'engouffre chaque jour dans sa maladie. Eden, jeune homme a la vie brisé, vient de s'installer dans les environs, il lutte lui aussi contre...