Chapitre 14

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Hello à tous !

Tout d'abord je m'excuse pour ce long moment d'attente et cette grande pause.

J'ai dit il y a déjà un mois et demi que je posterais à nouveau mais au final j'ai oublié et je m'en excuse... mais me voilà maintenant !

Je m'en veux vraiment et j'espère que je n'ai pas perdu trop de lecteurs...

En fait j'ai écrit mon histoire dans un cahier et, premièrement je ne le trouvais plus, et deuxièmement j'ai oublié de raconter un truc donc ça n'a plus de sens, donc il faut que je récrive sans et j'avoue que j'ai pas trop trouvé le temps.

(Wow la phrase et longue)

Breff je vous promets que ça va reprendre et que je vais la finir (un jour).

Voilà j'espère que vous me pardonnez...

Allez sur ce bonne lecture et n'hésitez pas à aller voir mon autre fan fiction ! Elle s'appelle « pas la peine... » et je ne dis rien de plus.

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7 juin

Pdv Harry :

Nous transplânames sur un rocher au milieu d'une mer glacée qui balançaient ses vagues dévorantes sur la pierre.

J'étais venu ici pour la première fois avec Dumbledore. C'était quand nous étions à la recherche du médaillon de Serpentard, un Horcruxe. La grotte de Voldemort se trouvait juste en face de nous, de l'autre côté des vagues.

Ce n'était pas un endroit qui m'était cher mais inconsciemment je revenais ici dès que je voulais être seul et faire éclater ma colère. Il y avait comme une émotion rattachée à cet endroit, comme si la part de Voldemort continuait de vivre un peu en moi.

Je détestais tout de cette endroit tout comme je l'aimais. Je n'aurais su dire pourquoi.

Quand l'odeur du sel vint à moi, une partie de ma colère s'apaisa et je soupirai. Je tenais toujours la main de Drago et celui-ci tourna vers moi un regard interrogateur.

"C'est calme ça ? On est où ?"

Je lui souris et répondis calmement tout en criant un peu pour couvrir le bruit des vagues.

"Tu entends du bruit à part le son des vagues ? Tu vois quelqu'un à part nous ? Non, alors j'appelle ça calme puisque qu'il n'y a personne. C'est ici que je dégage tous mes sentiments. Ils se noient dans la mer et personne ne peut les voir, ni les entendre. Défoule-toi, Drago. Ne te retiens pas."

Ses lèvres s'étirèrent en un large sourire  et il lâcha ma main pour s'avancer vers le bord du rocher. Il était face à la mer, face au vent, face aux vagues qui le mouillaient à chaque cassure et il était beau. Ses cheveux verts et mouillés lui fouettaient le visage, il écarta les bras comme maître de la mer. Il prit une grande inspiration et il hurla toute sa rage, sa colère, sa confusion, sa déception, sa tristesse, ses questions... Les vagues aspirèrent son cri et il recommença.

Je le regardais et je souriais. Il avait enfoui trop de douleur en lui et il avait besoin que ça sorte. Il continuait de hurler à pleins poumons, il semblait plus fort que les vagues. Il avait besoin d'exploser depuis longtemps et la Gazette avait été la goutte de trop.

Je le comprenais tellement. Son cri passa dans mon coeur, dans mes entrailles et j'eus un frisson. Il voulait tout dire.

J'étais comme lui, je ne savais pas parler de ce que je ressentais. Parfois garder sa souffrance permet de se dire que nous ne ferons pas de mal aux autres.

J'ai vécu tant de choses horribles que j'ai du affronter seul ou avec mes amis. Mais après la guerre j'ai été tellement assommé par la célébrité, les journaux et tout ça, que tout ce que j'avais sur la conscience avait été gardé et enfoui en moi. J'avais causé de nombreuses morts, beaucoup étaient tombés pour me sauver. Je me suis enfermé des années sans voir quiconque. Hermione m'avait conseillé de voir un psychologue mais j'ai refusé et je me suis relevé seul. Ron m'en a voulu pour m'être enfermé. Puis je me suis forcé à sortir à nouveau, j'ai trouvé un travail, j'ai parlé à la presse, j'ai agressé un paparazzi, j'ai insulté tous les curieux. Et Hermione m'a obligé à me rendre chez le psychologue car je devenais fou. Et tout ça en l'espace de 3 ans. J'ai vu le médecin que m'avait conseillé Hermione et j'ai eu envie de lui mettre mon poing dans la tête mais ça aurait été l'asile alors je me suis calmé et j'ai tranquillement parlé de mes problèmes à un inconnu. Puis j'avais crié et sans m'en rendre compte j'avais transplané ici. Bien sûr, le pauvre Moldu avait été oublietté et j'avais reçu une amende mais je m'en fichais.

" Harry, ça va ?"

Je ne m'étais pas rendu compte que je m'étais écroulé par terre. Je pleurais. Drago s'approcha de moi, inquiet. Il posa une main sur mon épaule et j'essayai de cacher mon visage. Je ne voulais pas qu'il me voie pleurer. Je ne voulais pas qu'il pense que j'étais faible, je voulais qu'il me croie invincible et courageux. Ce que je n'étais pas vraiment en réalité. J'étais juste borné et têtu mais loin d'être courageux.

Je me repliai sur moi-même tandis que Drago tentais de me relever.

"Ça va aller je te promets..." murmura-t-il assez fort pour couvrir le bruit du vent et des vagues.

Et moi je revivais mes cauchemars. Je revoyais tous ces visages morts, qui me pointaient du doigt en criant : « Tu nous as tués ! Et tu es gay ! »

Je revoyais la foule autour de moi qui m'acclamait alors que mes amis s'étaient sacrifiés et que je n'étais le sauveur de rien du tout. Je me voyais serrer les dents face aux paparazzis qui m'aveuglaient avec leur flash. Puis je voyais le sang par terre et ma baguette encore pointée sur lui. La foule qui commençait à nous encercler avec des regards choqués et apeurés. En même temps il l'avait cherché. Je leur lançais : « Vous voulez le même sort ? Je suis un méchant meurtrier alors ne venez pas ici ! J'ai tué mes amis, ma famille et même des inconnus ! VOUS DEVEZ AVOIR PEUR DE MOI ! PARTEZ AVANT QUE JE NE VOUS TUE AUSSI ! » Mes yeux luisaient de rages et je faisais de grands gestes pour effrayer la foule. Bien sûr, il n'était pas mort ce pauvre paparazzi puisque je ne lui avais lancé qu'un « sectusempra » mais si les secours ne venaient pas bientôt j'allais atterrir à Azkaban pour avoir commis un meurtre de deuxième classe. En même temps c'était là-bas que j'aurais sûrement dû être... Ma folie grandissait à mesure que je croisais des regards en colère et apeurés. Puis je m'effrayai moi-même et je décidai de ne plus voir personne.

"Harry... dis quelque chose s'il te plaît..."

Il me caressa le visage et je rouvris les yeux. Il était inquiet.

"Ça va ? Que s'est-il passé ?"

Je me relevai et regardai la mer déchirante.

"Rien, ne t'inquiète pas."

Je pris une grande inspiration et me rapprochai du bord du rocher. Puis je dégageai tous mes sentiments en poussant un cri déchirant à travers les vagues. Je sentis ma colère et ma peur partir dans les profondeurs et je me sentis beaucoup mieux.

Je pris alors conscience des mains posées sur ma taille et je sursautai légèrement. Puis je sentis un souffle chaud dans mon cou et je souris. Je me retournai vers Drago qui avait toujours une ride d'inquiétude sur le front et je l'embrassai.

J'étais heureux qu'il soit là à cet instant.

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