Ismaël

II

Les coyotes des cimes rouges, le pelage gris qui s'agite au vent.

Le chant des âmes silencieuses mais coupables qui s'élève.
Le pardon qui s'offre aux richesses ;
Et ce misérable, seul sous le clocher qui porte du noir.
Cet homme de la paix qui a finit par avoir un canon contre la tempe.

Dieu

Ne vois-tu pas que les cadrans des montres de luxe est sale?

Ne vois-tu pas que la sainteté est utopique ?

Ne vois-tu pas, la souffrance de ces garçons que tu as laissé tomber?

N'as-tu pas vu ce qu'Ismaël t'as raconté ?

N'as-tu jamais lâché ton col blanc et noir?

Es-tu le traître qu'il faut pendre?
La taupe qu'il fait trouer sous une rafale de balles au milieu du désert ?

Mitrailleuse sur le dos,
Il guette les horizons.
Cactus, la terre rouge, les collines.

Il pose sa main sur son cœur et inspire les instants où il se retrouve lui-même.

Ismaël qui tient au poing,
l'arme des manipulateurs, l'arme de ceux qui sont le mal de notre monde :

l'humain.