Le NO MANS LAND cru,
les silhouettes irisées qui affirment le sifflement des poignards aux creux des foies.Ton cœur n'est plus épargné,
Alors abandonne tes psaumes et prend contre ton indexe, la gâchette.Une carcasse de cheval dans le sable et les rochers, près des scorpions.
Ismaël à posé un croix pour son âme.
Et il a chanté.Sa voie s'est levée et a emportée avec elle le sillon de tous les brisés.
Les crins tombaient vers le sol, sans respirer.
Les vautours, les vers.Fusil-mitrailleur kalachnikov
sur les genoux.
L'évangile.
La prière.
Le ciel qui prend la couleur du feu.Et encore, il se repose la question : n'as tu aucun regret ? Toi le poète trop croyant.
Le filtre de sa cigarette contre ses dents, jaunis du tabac.
Ismaël chante encore, pour se moquer de celui qui n'a pas voulu écouter.
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Ismaël
Thơ caMontres de luxe, escrocs, tarmac brûlant. Ismaël sans prénom, fuite des routes trop grandes, impératrices du mondial capitalisme, Salvatore à la radio qui grésille. Fin du silence. Il a tué.