Je ferme les yeux. Des bruit strident proviennent soudainement de ma gauche. Je tourne la tête. Un homme, grand, barbus, tirait sur une chaîne en fer. Au bout de cette chaîne se trouvait un pauvre chien. D'après son apparence, c'est un doberman. Le chiot gémissait de toute ses forces.
L'homme le fouettait avec cette chaîne.L'animal avait le cou ensanglanté tellement la chaîne lui tirait les cervicales. L'animal me faisait pitié.
Je décide de ne pas bouger. Avec un peu de chance l'homme ne me remarquerait pas et me laissera tranquille. Il faisait plutôt peur.
Le chien souffrait et gémissait de plus en plus fort. Je les regardaient de loin. Le chiot enfonçait ses griffes dans le sable tendis que l'homme fouettait la pauvre bête avec une chaîne d'argent. Il gémissait.
Il souffre alors que ce n'est qu'un chiot.
Je souffre alors que je nuits suis qu'une gamine.
Que faire?Impossible que je reste sans rien faire. Je bondit alors hors du sable. Je me lève et traverse la cinquantaine de mètres qui nous séparait. Les épaules hautes, le menton redressé et une démarche convaincante je m'approche de lui.
-Eh toi là bas ! Arrête ça tous de suite !Il s'arrête. Se retourne en ma direction et émet un léger sourire.
-Mais ferme là et rentre chez ta mère gamine.
-Jamais.Il lâche la chaîne et m'attrape par les deux épaules. Le chiot se couche par terre et enfonce sa tête dans ses pâtes. L'homme attrapé une bouteille de bière et en bois une gorgée. Il repose la bouteille et approche sa bouche de la mienne. Il puait l'alcool.
-Gamine, tu vas me faire le plaisir de rentrer chez toi avant que mon chien te saute à la gueule pour l'étranger jusqu'à ce que t'en crève.
-je le répète, jamais. Confirmais je.Je n'avais pas peur. Au lieu de m'étrangler, son chien me sauterais dans les bras criant à l'aide.
L'homme souffle. Il m'attrape le coup et lève son poing. Celui-ci s'abat à une vitesse folle contre ma joue. J'avais mal. Je devais saigner. Je tombe à ma renverse par terre. Le chien s'approche de moi en me lèche le visage. L'homme se distrait avec ses bières.
Bon moment.J'attrape me chiot dans mes bras et cours dans direction totalement opposée. J'entendais les cris de l'homme dans mon dos mais à aucun moment je ne me suis retournée.
J'emprunte le petit chemin qui rejoignait la ville et je cours chez moi.Arrivée dans mon allé, je remarque que les volets étaient fermés et qu'il n'y avait plus qu'une voiture garée.
Le rendez-vous chez le notaire ! C'est ce soir !
Ce qui signifiait que j'étais seule ce soir.Les clefs se trouvaient sous le paillasson. Je ne pose pas encore le chiot par terre. J'ouvre la porte et je la referme aussitôt derrière moi.
Je me précipite dans ma chambre et verrouille la porte à double tour. Je pose le chien sur le parquet et je m'assois â côté de lui. Il me fixait de ses grand yeux.
C'était un mal. Je me devais de lui choisir un nom. Comment l'appeler ? Réfléchissons...
Je me rappelle qu'avec mon frère on regardait une série policière. Le soldat avait un chien de guerre qu'il avait nommé Ruger. Pourquoi pas?
Ruger, ça sonne bien...
Je décide d'aller me coucher. Le chiot, enfin Ruger, vint se glisser sous la couette avec moi.
Environs une heure plus tard, j'étais toujours là a fixer mon plafond. Un stress immense me pressait l'abdomen.
J'observe la fenêtre. Il faisait sombre dehors. La pluie tombait et l'orage grondait.
C'est bien beau de sauver un animal mais qu'en faire après? Je n'ai nul part ou l'emmener. Mes parents vont bientôt rentrer et si ils voient ça...
Une grande lumière blanche pénètre ma fenêtre. Serait-ce la mort ou... Un moteur. Mes parents. Les phares de leur voiture. Le chien se réveille, apeuré, et vient se coller à moi....
J'allume mon téléphone. 3h12. Ça ne peut pas être mes parents. Ils dorment chez des amis. Qui peut bien se garer dans mon allé ?
De nouvelle lumière blanche et jaune apparurent. Il n'y avait pas qu'une seule voiture.Je passe ma tête en dessous de la vitre et jette un petit coup d'œil. Trois Range Rover étaient arrêtés en rond devant ma porte d'entrée. Un homme sort. Je ne parviens pas à voir son visage. Il est suivit d'une deuxième homme. Barbe. Grand. C'était lui. Il venait pour le chien. Comme il a trouvé mon adresse?
Peut m'importe. Je prends le chien avec moi. Je prends mon sac de la nuit (que je prenais pour aller dans le champs, donc se trouvait lampe torche chips deux bouteilles d'eau une corde et un couteau). J'attrape mon téléphone mon chargeur et le jette dedans avant de fermer.
Je cours dans ma salle de bain donnant vue sur le jardin opposé de l'allé. J'ouvre la fenêtre et jette le sac dehors. Je lance doucement le chiot qui vint s'agripper au mur avant d'atterrir sur l'herbe. Je m'élance a mon tour. Je place le chiot dans le sac en le caressant. Je laisse seulement une toute petite ouverture afin qui puisse respirer, mais il y passa sa tête tellement il était petit. Je cours a l'autre bout du jardin. Je passe par dessus le grillage comme pour aller au champs, sauf que je passe par le chemin du bois. Il ne me trouverons pas.
Je passe devant chez mon voisin, puis j'arrive à l'entrée. De grand arbres se hissaient devant moi. Il faisait sombre il n'y avait aucun bruit à part le chiot qui couinait de peur. Je passe le premier arbre en marchant, puis je tape mon meilleur sprint. Je ne regardais même pas aux alentours ni devant, juste le sol. Les feuille craquaient sous mes pieds.
Je voyais déjà la sortie du bois. J'envisage d'en sortir, mais j'entendais des moteurs vrombir et des hommes criant. Comment savait-il que j'étais là? D'après mon sens de l'orientation, ils n'étaient qu'à l'entré, tandis que moi j'étais à quelque pas de ma sortie. Il y avait bien 600 mètres qui nous séparait. J'arrive enfin au dernier arbre. Que vois-je ? Je n'étais jamais arrivée jusque là. A l'extérieur, se trouvait... Un champs. Un champs? Je le reconnais. Le colza était très haut, plus haut que moi. La Lune les reflétait. C'était celui de derrière chez moi. Ça voulait dire que... Le champs entourait le village et la forêt.
Je fonce dedans tête la première. Les hommes se rapprochaient. Je cours de toutes mes forces. Je décide d'allier au millieu du champs, comme à mon habitude. Une fois au millieu, je m'arrête et réfléchis longuement.
Le colza craquait, mais pas naturellement, quelqu'un marchait dessus. Oh non, ces hommes étaient plus rapide que prévus... Soudain, un homme m'attrape l'épaule. Mon sac tombe par terre et le chiot s'enfuit. L'homme me met à terre. Il avait une cagoule noir, survêtement sombre et un couteau à la main.-Ah c'est toi... Tu m'a fais peur, riait-il.
Cette voiiiie !!
-Que fais-tu ici? Criais-je.
Soudain, il élance sa main en ma direction. Je crus une seconde qu'il allait me frapper. Il me couvre la bouche comme pour dire de la fermer.
-Tu entends? Demanda-t-il.
-Oui, j'ai sauvé un chiot de l'un d'eux et depuis c'est course poursuite a travers le bois, ils ont même trouvés ou j'habite.Le chiot, ou plutôt Ruger, fit apparaître sa tête de derrière un colza. Le garçon me lâcha et attrapa le chiot. Il le porta comme dans le Rois Lion. Ruger se débattait et a même essayé de le mordre. Le jeune homme me le redonna.
Les hommes étaient maintenant dans le champs.
-Hena, Montre-toi... On veut juste discuter.COMMENT SAVAIT-IL MON PRÉNOM ILS M'ONT CHERCHÉS SUR GOOGLE OU QUOI??
-Suis-moi. Le dis le garçon et m'attrapa le poignet. Je parvins a lancer délicatement Ruger dans le sac et je cours à mon tour.
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Je T'haine - Mon Garde Du Corps
RandomTrahison, amour, déception, rebondissements, actions... Hena est une jeune fille de 15 ans possédant un grand frère dealeur, des parents qui les abandonnent petit à petit et un jeune homme étrange qui lui tourne autour... Heureusement que Ruger, son...