CHAPITRE 3

33 1 2
                                    

Mon réveil sonne. Que se passe-t-il ? A oui, la rentrée. Je me lève, j'éteins cette sonnerie insupportable et me dirige vers ma garde robe.

ême si c'est la rentrée, je décide de mettre un simple ensemble Nike (jogging et survêtement) puis j'attrape mon sac et je pars.

Il faisait encore nuit. Musique a l'oreille, je traverse des routes, passe devant l'église, devant la mairie puis j'arrive devant ma façade du collège. Beaucoup de gens étaient déjà là, mais je n'avais pas souvenir de les connaître. Le portail n'était pas encore ouvert alors j'attendais devant, écouteurs en poche. J'entendais le bruit des voitures qui arrivaient, les élèves parler, crier même.

Elle passe devant moi. Les autres suivaient derrière. Elle avait beaucoup changée physiquement. Plus de maquillage qu'autre chose, ce n'était même plus des vêtements qu'elle portait mais des bouts de tissus, une démarche de star, et ses cheveux lissé détachés alors qu'ils étaient toujours attachés auparavant. Oui, elle était belle. Très belle.

Je décide de l'ignorer.

Le portail s'ouvre. Je rentre parmi la foule. Les gens se bousculaient devant mes affiches de classe. Moi, je cherche mon prénom ma classe et je me dirige dans la salle indiquée. Rien a faire de qui il y avait ou pas dans ma classe.

SALLE 410 4e3
Nour Arezki
...        ....

Je fus la première devant la salle. La professeur m'invite à rentrer. Elle me propose de m'asseoir ou je veux. Je la remercie et opte pour la table tout au fond de la classe, près de la fenêtre et du radiateur. J'étais tranquille.

Au fur et à mesure, les élèves rentraient dans la salle. Le premier groupe de fille avait l'air plutôt correcte à supporter pour l'année. Ensuite, vint les animaux sauvages, oh pardon, le groupe de garçon. Il criait un peut mais la professeur leur a dit de se calmer. Il se sont exécutés et se sont mit à chuchoter en présentant leurs excuses, plutôt pas mal.

Le cours commence. J'étais seule au fond. J'écoutais vaguement. Le seul moment où je relevais la tête fus celui des emplois du temps. Mais au moment où elle commença a la distribuer, quelqu'un frappa a la porte. Elle ouvre dans la seconde.
Un jeune homme, habiller sombrement, cheveux brun et yeux bleus. Je l'avoue, il était plutôt pas mal..

-excusez mon retard mon car n'est pas passé.

CETTE VOIE !!!

-Ce n'est rien Thibault, vas t'asseoir.
-où ça madame ? Demanda-t-il.
La prof zieute la classe. Ne trouvant aucune place mise à part celle a côté de moi, décida de violer mon cercle de tranquillité.
-à côté de Hena, au fond, s'il te plaît.

Il s'avance vers moi. Jette son sac sur la table et s'assis brusquement.

Il était beau

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Il était beau... Très beau...

Pas plus d'un quart d'heure s'était écoulé. La professeur était rendue à nous expliquer les notions importantes de cette année. Ma tête reposait dans le creu de ma main le regard fixé dehors. L'herbe fraîchement coupée du terrain de sport m'intriguait. On aurait dit le champs de colza, mais sans colza...

Mes cheveux ondulés châtain retombaient jusque sur mes cuisses tellement longs. Un doux parfum d'homme flottait dans l'air. Peut-être celui de Thibault ? En tous cas, il sentait bon, très bon...

Je décide de replacer ma tête correctement. Mon regard s'enfuit l'espace d'un instant vers le côté de mon voisin. Mes yeux reste maladroitement scotcher a lui. Je l'observait avec passion, jusqu'à ce que je m'aperçoive qu'il me regardait déjà.

Je fuis le regard. Gênant. J'ai des sueurs froides. Qu'est ce qu'il m'arrive ? J'ai juste croisée le regard d'un mec chelou qui a l'air de s'en battre largement du cours. Un truc m'interpelle. J'ai vue dans son regard quelque chose. C'est la même chose que dans les yeux de ma mère. J'ai chaud, j'ai froid. J'ai envie de m'évaporer de sortir de la salle. Je n'ai plus le choix je vais m'évanouir.
-Madame puis-je aller aux toilettes s'il vous plaît ? Criais-je a travers la classe, sans même lever la main.

Elle se retourne du tableau en ma direction, m'observe puis me donne son approbation. Je sors de la salle. Je cours vers les toilettes. J'ai un goût de sang dans la bouche. Je rentre dans une cabine puis je ferme la porte derrière moi. Je me penche au dessus de la cuvette et j'attends, mais rien ne vient. J'attends, j'attends. Encore. Rien.

Je T'haine - Mon Garde Du CorpsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant