Avatar~The Way of Lover

12-Contact

"Aidez moi !! cria-t-il.

- Met la sur ton ilu et ramène la le plus vite possible !" Lui conseillai-je.

Il exécuta mes conseils et rentra en urgence au village.

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Une fois enfin arrivé, et la situation expliquée, Jake prit la situation très au sérieux. Il alla utiliser un "talkie-walkie", une invention venue du ciel. Selon ce que j'eus entendu, il avait appelé des amis et une aide "médicale".

Peu après cela, nous entendîmes un vrombissement. Quelques dizaines de na'vis sortirent, méfiants, épier la source de ce bruit. Un engin métallique fonça sur le village, et se posa non loin, éjectant des vagues de sable autour de lui. Une fois l'engin éteint, plusieurs hommes en sortirent, surchargés de caisse et autres objets noirs étranges. Il entrèrent dans la hutte des Sully.

Alors que les deux humains s'affairaient autour d'une Kiri enchaînée de fils et autres machines étranges, je remarquai Neteyam, assis sur le hamac non loin de sa soeur. Je le rejoint. Son visage était fermé, ses traits tirés par l'inquiétude grandissante.

"Neteyam ?

-Oh.. Saihu, c'est toi.

-C'est tout bonnement idiot mais.. ça va ?

-Ça pourrait aller mieux, je t'avoue... J'espère que ce n'est pas trop grave..."

Je m'assis à côté de lui. Ses yeux semblèrent parcourir ma peau, il me sourit suite à mon geste. Une fois habitué à ma présence contre lui, ses orbites se redirigèrent vers l'horizon de l'océan. Je pris sa main, il me regarda, étonné par ce geste, mais ne s'opposa en aucun cas. Je ne laissai rien paraître de mon euphorie, et me calai juste davantage contre lui, et nous restâmes là, à regarder l'océan dans le calme.

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Nous fûmes sortis de notre moment de calme par les senteurs des préparations de Ronal. Elle ne semblait pas au courant de la raison de la venue des humains. Elle rentra dans la hutte. Elle sortit trente secondes plus tard, coursée par Neytiri qui la supplia de faire quelque chose. Ronal céda, et rentra à nouveau, en crachant des ordres à Jake et ses "amis". Je rassurai Neteyam.

"Ta sœur est entre de bonnes mains. Ronal est peut être désagréable, et j'en fais la constatation tous les jours, mais il est rare de trouver plus douée qu'elle pour soigner les na'vis."

Il m'écoutait attentivement, et semblait reconnaissant.

"Merci beaucoup Saihu.. de m'accepter comme je suis... Même si je possède du sang de démon...

-Neteyam.. Je ne vois aucun démon ici. Le seul démon de ce monde, c'est l'affreuse personne qui vous a chassé de votre chez vous."

Il me regarda, rassuré par ma réponse. Le monde autour de nous se tut. Comme si, à ce moment, nous avions toujours été seuls. Nous nous regardions dans les yeux. Ses yeux or, mes yeux améthyste. Nos corps nous suppliaient le contact, ce contact. Je fermai les yeux, et, comme dictés pas un instinct commun, Neteyam m'embrassa. Une nuée de frémissements explosa dans tout mon corps, se déplaçant en furie, comme un banc de poissons cherchant à fuir d'un prédateur.

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Le jour suivant, Lo'ak avait décidé de filer en douce vers le large. Enfin, c'est ce qu'il pensait. Neteyam, Tsireya, Aonung et moi l'avions suivi. Nous étions certains qu'il s'était éloigné car il avait une idée derrière la tête.

Nous avions raison. Lo'ak était allé chercher Payakan. Il était dans l'eau, face au Tulkun. Nous nous étions tassés derrière les kelps, camouflés pour éviter d'être vus.

Le Tulkun ouvrit grand la gueule, et Lo'ak y entra. À la vue de cette action, Neteyam s'empressa de sortir des algues. Tsireya et moi, sachant ce qu'il allait se passer, le retînmes.

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Nous étions tous rentrés et, par un moyen que j'ignore, on apprit que Lo'ak s'était lié avec Payakan. Mon père nous eûmes donc tous ordonnés de venir dans la hutte principale.

Une fois tous ici, Ronal se mit à s'écrier envers Tsireya.

"Tu l'as laissé se lier avec le parya !"

Notre père en rajouta.

"Tu nous déçois beaucoup Tsireya-

-Payakan m'a sauvé la vie monsieur. Vous ne le connaissez pas.

-Il est quand même un tueur.

-Vous ne comprenez rien !!"

Lo'ak partit en courant. Tsireya soupira et le suivi afin de le rattraper.