Le Furie nocturne et la Furie lumière

Chapitre 5 : Une proposition tentante mais angoissante

Nous étions tous retournés là où maman et moi vivions depuis 19 ans. Nous avions tous un petit creu dans l'estomac. Les dragons nous suivaient, prêts à se jeter sur le moindre poisson tombé au sol. Valka et moi préparions le repas pendant que Harold racontait tous ce que notre mère lui avait raconté : Jumper, le refuge, ma naissance, sa rencontre avec Harold. Puis, Maman demanda des nouvelles de l'île où tous étaient originaires : Beurk.

<< - Tout le monde a désormais son propre dragon. Il y a tout l'équipement nécessaire ! Les dragons sont devenus nos alliés et nos amis. >>

En disant cela, Harold montrait Krokmou qui était avec Jumper et Solaris. Les deux autres dragons n'osaient pas approcher de Jumper et Solaris. De mon côté, je restai dans mon coin. J'apportai des poissons grillés sur la table alors que les hommes étaient assis. Cela m'embêtait de les servir alors qu'ils ne bougeaient pas, mais je continuai voulant aider ma mère. Je ne me faisais toujours pas à leur présence chez moi, mais je ne montrai rien, pour ma mère. Je ne fis pas attention à ce qu'il se disait jusqu'à :

<< - Et quand tu reviendras à Beurk avec tous tes dragons, Drago fera moins le malin ! >>

Le nom de Drago Point Sanclant me fit lever la tête.

<< - Drago Point Crétin a encore frappé ? Amenez-le moi que je le massacre !

- Omega ! Calme toi ! M'ordonna ma mère. Personne ne va combattre Drago Point Sanclant. C'est un monstre, et tu le sais aussi bien que moi. 

- Mais on peut le convaincre au lieu de le combattre, tenta Harold.

- Personne ne combat ni convaint Drago Point Sanclant. Il n'est pas doté de conscient. Il est fou. Notre devoir est de protéger les dragons, pas de les jeter dans l'antre d'un chasseur aussi dangereux. "

Je pus voir que Harold voulut dire quelque chose mais que Stoïk l'en empêcha.

<< - Harold, c'est peut-être un peu beaucoup d'un coup, pour elles deux. >>

Ma mère, elle, était allée remplir une jarre d'eau alors que Stoïk la rejoignit en sifflotant. Elle sembla perturbée. Il commença à chanter doucement.

(démarrer le média)

<< - J'affronterais toutes les tempêtes,

Sans peur des vents déchaînés.

J'éviterais tous les récifs,

Si tu voulais m'aimer.

Aucun soleil ou froid du nord

Ne...

- Ne pourras plus m'arrêter, le coupa Gueulfor. Désolé...

- Si tu me promettais ton coeur, reprit Stoïk. Alors... >>

Dans son regard, je pouvais voir l'attente et l'espoir. Il attendait avec l'espoir que ma mère continue la chanson. Elle avait la tête baissée et semblait réfléchir. Mais moi, je connaissais déjà la réaction qu'elle allait avoir et, quelque part, je l'espérais bien. J'avais toujours adoré cette chanson. Je rejoignis Harold et Gueulfor et m'assis à mon tour.

<< - Je t'aimerais pour l'éternité, continua ma mère en s'écartant de Stoïk, se dirigeant vers le centre de la grotte.

Mon cher ami, mon tendre aimé

Tes mots me mettent en émois.

Je n'ai pas besoin d'exploits guerriers quand je suis au creux de tes bras. >>

Et ils commencèrent à danser ensemble et chantèrent ensemble, en parfaite harmonie.

<< - Mais je t'offrirai des trésors, je chanterai à pleine voix

- Vraiment ?

- Je te protégerai des coups du sort si tu restais près de moi.

- Je n'ai pas besoin de tes trésors, ni que tu chantes à pleine voix. Je veux seulement prendre ta main.

- Je te veux auprès de moi. >>

Gueulfor se mit à gesticuler dans ce que l'on pourrait appeler une "danse", nous attrapant Harold et moi au passage, nous tenant chacun sous un de ses bras. Pendant ce temps, les deux amoureux se retrouvaient encore et chantaient toujours ensemble.

<< - T'aimer très fort et t'embrasser et danser toute la nuit

Car pour le pire et le meilleur nous serons toujours unis

J'affronterais toutes les tempêtes, sans peur des vents déchaînés.

J'éviterais tous les récifs si tu voulais m'aimer. >>

Gueulfor nous avait lâchés mais Harold m'avait à son tour entraînée dans une danse endiablée. À la fin de leur chanson, Gueulfor ajouta encore une fois son grain de voix en tenant la note de fin. Harold lui mit une petite tape sur le bras, gardant un bras protecteur de grand frère sur mes épaules. J'étais quelque peu gênée, mais je restai comme ça. Ma mère était si heureuse, je ne pouvais pas tout gâcher. Mais je n'étais pas prête pour la suite.

<< - Veux-tu, voulez-vous, revenir chez nous ? Revenir sur Beurk avec nous.

Stoïk nous proposait de nous rendre, tous, sur Beurk !? 

<< - Mais maman... Cette grotte, c'est chez nous. On ne peut pas partir comme ça.

- Je sais que c'est beaucoup pour toi, mais ils ont raison. Chez nous, c'est sur Beurk.

- Non ! Chez nous, c'est ici ! Je ne veux pas me retrouver sur une île que je ne connais aucunement, me retrouver seule. Déjà, trois personnes inhabituelles c'est beaucoup pour moi, alors je ne sais combien de plus, c'est trop. Beaucoup trop. >>

Je grimpai sur le dos de Solaris et m'enfuis du refuge.

PDV Harold, Valka, Stoïk et Gueulfor

<< - Ne vous en faites pas. Elle va s'y faire. Il faut la comprendre. Elle a toujours vécu ici, elle et moi. J'étais son seul lien avec la civilisation viking. Elle a toujours préféré la compagnie des dragons que celle des vikings inconnus. C'est beaucoup d'un coup pour elle. Laissez-lui du temps, conseilla Valka à son mari et son fils qui regardaient Omega fuir avec tristesse et inquiétude. 

- Mais, maman, les hommes de Drago sont toujours dehors. Ils pourraient très bien l'attaquer.

- Ne t'en fais pas. Omega est une véritable guerrière. Elle ne se laissera pas faire. Et elle a Solaris. Elle reviendra quand elle aura réfléchi. >>

HELLO !

Et oui, je suis de retour après... Je ne sais pas combien de temps.

J'ai enfin fini la première partie de mes examens. Je reprends seulement dans 10 jous, puis 15 jours après. Bref, je vais pouvoir me remettre à l'écriture.

Alors qu'avez-vous pensé de ce chapitre.

La réaction de Omega ?

Que va-t-il se passer ?

Où se rend Omega avec Solaris ?

Va-t-elle se faire à l'idée de vivre sur Beurk et de quitter le refuge ?

NB : Je n'ai pas rapporté les dialogues à l'exactitude pour la simple raison que je ne me rappelle pas des dialogues du dessin animé original.

La chanson originale est dans le média.

A bientôt,

Hermonyae