Chapitre 2- Le cuisinier.

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Sky.

-Allez mec, viens je t'invite chez moi. insiste Antonhy.

-Bon ok je viens. dis-je, sous le regard de Mathilde qui me dit clairement de ne pas venir.

Elle me fusille du regard et rentre dans le grand château. En faisant bien attention de me faire un doigt, sans se retourner.

Je tourne la tête vers Henry, qui me fixait déjà.

-Eh Sky, je dois partir. J'ai un rendez-vous. s'excuse Henry.

Il salue Tony et moi, et Ace me demande si il peut rentrer à la maison. Je soupire et hoche la tête.

Il a surement une autre conquête, c'est la 4ième cette semaine. C'est mieux qu'il rentre, je voulais pas tenir la chandelle.

On rentre dans le grand château, et sa mère vient en courant me donner un câlin. Je grimace, mais après quelques secondes, elle part.

-Bonjour Sky ! Je suis contente de te voir. Où est ta mère ? me demande-t-elle.

-Bonjour. Elle va venir dans quelques minutes. dis-je, en espèrant, qu'elle me pose pas plus de questions. Elle parle beaucoup trop.

Elle hoche la tête en souriant.

-On monte ? me propose Tony.

J'hoche la tête, et on monte les escaliers en marbre.

On s'asseoit sur son gigantesque lit, et il me regarde avec un air malicieux, et me questionne :

-Je suis sur, que t'es tombé amoureux de ma soeur, Sky.

Je rigole, en levant mes yeux au ciel d'agacement, et réponds sans hésiter :

-Un amour rempli d'haine alors.

-Mais biensur, comme si j'allais y croire. Tu m'as pris pour un con ou quoi ?

Il me prend par le col de ma chemise, et plaque au mur.

Il a jamais voulu, que on ai une relation, mais ça ne se passera jamais.

-Ose juste la toucher Sky. dit-il en serrant encore plus.

Mais j'ai pas mal. J'ai jamais vraiment eu mal, enfaite j'ai une maladie, qui fait, que je ne ressens rien dutout. Vraiment rien. Mais parcontre, quand j'avais 8 ans, et que j'ai vu le cadavre de mon père, dans la rivière, sans vie, là je peux vous dire que j'ai ressenti quelque chose. Quelque chose, que je ne veux plus jamais de toute ma vie ressentir. Il m'a promis. Il m'a promis, qu'il allait rester avec moi, pour toujours. Il m'a dit, que je devais rester fort, même sans lui.

-Et si je la touche ? Tu vas faire quoi Tony ? dis-je, en sachant qu'il ne va rien faire.

Et au moment, où il allait me donner un coup de poing au ventre...

!Bam!

On arrête tout mouvement, et on se regarde.

-Ça vie..nt de la chamb..re de Math'. bégaye Tony.

Et ça, ça me met encore plus en panique. Mon coeur bat la chamade, sans savoir pourquoi.

Alors on commence à courir, sans s'arrêter, dans la chambre de poil de carotte.

On ouvre la porte, essouflés, et on voit sa mère et Math' face à face, devant nous.

Math' est toute rouge, et des larmes dévalsent ses joues. Sa joue est rouge. Sa mère la regarde, furieuse.

Math' touche sa joue, et écarquille ses yeux. En portant sa main sur celle-ci.

-Maman, qu'est ce qu'il se passe ? demande Tony, boulversé.

Sa mère nous regarde enfin, et prend la parole :

-Il y a, que ta soeur me prend pour une conne, elle me parle comme si j'était sa copine. Elle croit, que j'ai trompé son père. siffle-t-ellle.

La concernée, la fusille du regard.

Sa mère, commence à rigoler nerveusement, et reprend :

-Ah, mais c'est vrai, tu n'as pas d'amie..

-Tu n'es qu'une pute. répond Math'.

Elle a du caractère, j'aime bien.

-J'aurais pas aimé...chuchote Tony, à côté de moi.

Sa mère lui redonne une gifle, si forte, qu'elle s'effondre par terre. Elle atterri sur les fesses. Elle gémit de douleur.

-Je suis ta mère, et non, je n'ai jamais trompé ton père. crie-t-elle.

Je regarde Mathilde, qui me fixe, elle me demande surement de l'aider, mais je ne peux pas. Tony me barre le chemin, avec son bras.

Soudain, un mec surgit des toilettes, et vient vers nous. Il est vétu que d'un boxer, et torse nu.

Il marche vers sa mère, et l'embrasse.

Il veut aspirer son âme ou quoi ?

Tous les trois, on les regarde, choqués, ne sachant pas quoi dire ni faire.

Math' se relève, et pointe du doigt l'homme, qui vient d'arriver.

-Avec le cuisinier du chatêau, sérieux ? Bon après, c'est vrai que tu mérites pas mieux, petite salope. dit-elle en croisant les bras.

J'écarquille mes yeux face à son insolence, et souris.

J'aime bien.

Sa mère hausse les sourcils, ne sachant pas quoi dire.

Tony forme un "O" avec sa bouche, et porte ses mains vers sa bouche.

Le cuisiner nous sourit nerveusement.

Le pauvre. J'ai presque de la peine pour lui.

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Pauvre cuisiner..
Alors ce chapitre ?

Bisous 💋

La princesse aux cheveux roux.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant