Au delà des apparences

Chapitre 49

Sirius était dans son bureau, a regardé le derniers rapports d'enquête. Il voulait absolument en finir dans les prochaines semaines. Surtout que d'après les informations de Leah, il ne resterait plus que quatre morceaux d'âmes. Mais ils n'avaient toujours aucunes informations concrètes sur leur forme ou sur leur localisation.

Bref, malgré la destruction de trois horcruxes, ils étaient à nouveau au point mort. Et cela l'agaçait de plus en plus surtout que depuis la destruction de l'horcruxe dans l'esprit d'Harry, le seigneur des ténèbres avait redoublé ses efforts pour cesser chaos et destruction. Mais heureusement pour les bons sorciers, les forces obscures devaient de plus en plus réduites. Il y avait des trahisons, des gens qui livraient des mangemorts ou des arrestations. Les gens prenaient enfin pleinement connaissance que Voldemort n'était invisible, qu'il restait un sorcier comme les autres, et qu'ensemble la communauté des sorciers de Grande-Bretagne était bien plus forte que son armée. Même les créatures magiques, longtemps mise à l'écart, étaient heureuses de participer au renouveau su système.

Donc tout les bougies étaient au vert pour un avenir meilleur, si on oubliait cette ombre encore un peu trop au tableau. Il fallait trouver plus d'informations, capturer les membres du

cercle proche du mage noir. C'était pour cela qu'il avait convoqué son bras droit, il était temps pur lui de livrer plus de secret.

Lucius appréhendait plus que nécessaire cette petite réunion, le message que Sirius lui avait envoyé, était un peu plus sec qu'en temps normal ainsi que très sérieux. Cela ne pouvait qu'annoncer le sérieux de la situation. Alors qu'il arriva devant la porte du bureau de Black,, la porte s'ouvrit tout de seule, sur un Sirius debout devant la fenêtre, la mine sombre. Il invita le blond à s'asseoir sans même le regarder. Lucius se mit donc à l'aise en regardant son Ministre perdu dans ses pensées.

« Lucius, il va me falloir plus de réponse à mes questions. »

Sirius ne voulait pas passer par quatre chemins, il n'en avait plus la patience. Il regarda droit dans les yeux Lucius qui faisait mine de regarder ses ongles.

« Je t'ai déjà dit tout ce que je savais.

- Je suis certain que tu as laissé des choses de côté en pensant que cela ne pourrait être utile. »

Bien que Lucius avait changer de champs, il n'avait pas tout dit en effet. Il avait juste répondu à quelques questions, préférant qu'on vienne vers lui, plutôt qu'il replonge dans des souvenirs qu'il voudrait éloigner le plus. Il ne put retenir un soupire en rejetant la tête en arrière.

« Je n'avais pas l'intention de revivre ces souvenirs.... Je pensais que nous étions passé outre ça.

- Malheureusement j'ai besoin de savoir tout ce que tu sais, réellement. »

Lucius commença alors à réfléchir à ce qu'il aurait pu passer sous silence, mais il n'y avait rien qui venait à son esprit. Plus il s'enfonçait dans ses souvenirs, plus il se disait qu'il avait bien fait de changer de camps.

Lucius était installé dans un salle privé avec quelques patrons moldus, à parler affaire. Il était sûr de lui, il transpirait l'arrogance et la confiance en soi. Il venait de conclure un contrat qu'il lui était plus qu'avantageux sans que ces crétins de sans-magie ne s'en redent compte. Il ne prit même pas la peine de serre la main des hommes, se contentant d'hocher simplement la tête en tenant son haut de forme.

Il se permit de sortir en premier sous la pluie battante londonienne. Lucius dût se résigner à sortir « normalement » son parapluie avant de s'éloigner de ce lieu qui le répugnait un peu. Il n'aimait pas la grasse, ne supportait pas le désordre et encore moins ces regards haineux qu'il sentait sur son dos. Il était connu dans ce quartier un peu malfamé de Londres, comme un homme impitoyable. Mais au lieu de recevoir du respect, il était détesté, avec ses manières de noble, son air hautain. Il voulait inspirer la peur comme son maître, que les gens pilent genoux devant lui, ils mangent dans sa main. Pas qu'on lui jette ce genre de regard.