2 : Danger de grande envergure(1)

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Lorsque je m'assoie.

[ TOC! TOC! TOC! ]

Quelqu'un frappe à la porte. Juste au moment où j'avais la cuillère à la main. Heureusement que je n'avais pas commencer car ma connexion avec la nourriture est sans limite. Il aurait fallut un tsunami pour me lever de table.

Qui peut rendre visite à cette heure?

Ma mère ouvre lentement la porte.

Cette dernière produisait des grincements de plus en plus aigües.

Ce bruit m'angoisse et le vent glaciale me fait frissonner jusqu'à me procurer la chair de poule.

J'ai l'impression de me retrouver en plein film d'horreur. Comme si j'étais une proie facile.

Rien qu'en y pensant, mes yeux scintillaient de larmes sur mon visage pâle.

Le son de la pluie devint plus bruyant et net.

Un coup de foudre apparaît.

Le soulier se dépose juste derrière la porte, un soulier de luxe.

La porte s'ouvre totalement, une silhouette apparaît.

La silhouette se dégage et l'individu pénètre dans la maison en s'essuyant les chaussures.

Manquait plus que lui pour terminer une journée des plus  merdique! Marmonnais-je.

Il s'agissait d'un homme aux cheveux noirs peignés vers l'arrière, vertu d'un costard noir sans cravate. Il avait une peau pâle, des yeux sombre.

Une vraie carrure d'assassin.

Cet homme qui avait tout le temps des expressions muettes. C'était mon père, John Iroose.

L'homme que je détestais le plus au monde.

À mon habitude, je le dévisage du regard mais, lui, ne sembla même pas me remarquer.

Il hôte son énorme manteau, le donne à sa femme qui le range et nous rejoins.

Excusez-moi du retard.

Je tremble de rage.

À Chaque fois qu'il ouvre la bouche, je voudrais prendre un couteau et le lui enfoncer en pleine gorge.

Ce n'est pas grave. L'essentiel c'est que tu sois rentré et plus tôt aujourd'hui en plus! Ça fait plaisir! Sourit ma mère.

Elle aime bien trop son mari pour le gronder.

Tandis qu'il lui adressait rarement la parole et encore avec des mots brefs.

Elle, était si douce et passive avec lui. On aurait dit le jour et la nuit.

Je me demandais souvent comment deux personnes aussi opposées s'étaient unis pour la vie.

Dis papa. Pourquoi tu dors pas à ton foutu travail au lieu d'inquiéter maman chaque nuit? J'hausse le ton d'un gré. Elle peut même pas fermer l'oeil parce que tu disparais sans arrêt! Sérieux on sait jamais quand tu entres, ni quand tu sors!

Il reste calme et maintient son regard perçant et vide.

Ce sont les risques du métier.

Il commence à se servir sans m'adresser un regard.

Il me prends toujours comme une gamine qui fait des caprices sans arrêt.

Ah oui? Alors dis -moi quel genre de père serait capable d'inquiéter sa famille à cause d'un métier qui rapporte jamais? Il me nourrit quand même. Donc il n'est quand même pas trop inutile

DEAMON'S DETECTIVE Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant