2: Danger de grande envergure (2)

29 7 3
                                    

Je recule et commence à trembler si bien que je glisse dans une flaque d'eau juste derrière moi.

Le tonnerre gronde.

D'autres monstres apparaissent.

J'essaie tant bien que mal de m'éloigner du danger et  secoue la tête à chaque seconde. 

Non! Ce n'est pas réel.

Ce que je voyais, c'était une représentation de l'horreur, une face de l'enfer. 

Les souvenirs de mon cauchemar me reviennent à toute vitesse.

Mon père arrive derrière et tire sur celle-ci. 

La dernière s'écroule à mes côtés, morte. Son sang gicle de part et d'autre jusqu'à tâcher ses cornes. Ses yeux commencent à regarder dans tous les sens et elle produit du sang dans ma direction. 

La bête tente de se lever, mais malheureusement mon père l'acheve avec une rafale de coups de feu secs qui me bouche les tympans. 

Le crâne de la bête se fend presqu'en deux laissant apercevoir son cerveau et l'intérieur du cadavre. La bête a la mâchoire déplacée.  Juste une partie reste accrochée au reste de sa tête. Ses yeux, eux, sont exorbités. Je m'approche un peu plus du corps et remarque son état inerte ainsi que la forme ronde de ses yeux et les iris continuer de se balancer. 

J'ai son sang sur tout le visage. C'est visqueux et noir. 

Pas trop peur?

Il rigole! J'allais bientôt mourir!

Ma mère nous rejoint morte d'inquiétude.

Elle avait une hache à la main tâchée de sang. 

D'autres monstres apparaissent des ténèbres et se rapprochent avec une démarche de prédateurs. Ils nous encerclent. Le nombre de monstre est inimaginable. Si bien qu'il sont visibles à perte de vue. 

Ma respiration saccadée double de cadence. J'ai envie de disparaître six pieds sous terre pour ne pas, ne serait-ce croiser leur regard. Lorsque je les regarde profondément dans les yeux, c'était comme si j'étais poussée dans un autre monde. Comme si j’étais, mon corps, non, mon âme était aspiré vers ce lieu.Un monde horrible rempli de haine et de désespoir. Je sentais toute cette haine m'envahir et ces douleurs me traverser. On aurait dit que des dizaines de lances me transperçaient d'un seul coup. 

Mes parents m'ordonnent de rester à ma place et ils commencent à éliminer tous les monstres. 

Ils ne sont pas effrayé par ces créatures jusqu'à se permettre de les frapper avec des poings américains une fois leurs munitions épuisées. Ils avaient à chaque salve la rage de vaincre. Et même encore dans ces moments, ils se permettent  même de garder leur intimité.

Ma mère est une vraie furie avec sa hache. Cette femme douce cachait en réalité des aptitudes effrayantes. Elle découpe les démons de tous les côtés possibles.

Un démon ayant echappé à ses salves d'hache se précipite vers elle. Esquivant la première attaque, elle lui coupe les pattes et lui enfonce son arme en pleine gorge. Le monstre se débat de toutes ses forces, mais rien n'a faire, ma mère avait une force herculéenne. Elle enlève la corne du démon et le sang s'y échappe bien assez.

Elle prend  la corne et l’enfonce dans la gorge du nouveau venu. Elle prend son pied et enfonce la corne jusqu'à transpercer totalement la bête à plusieurs reprises. Lorsqu'elle le relâche, le sang commence à ruisseler  le long de sa main.

J'entends parfaitement le bruit du sang au contact du sol éclairé par la pleine lune. 

La bête essaye de bouger mais elle avait repris sa hache et lui avait tranché la poitrine.

DEAMON'S DETECTIVE Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant